Fameux impair pour les filles au pair

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Le Brexit regorge décidément de conséquences inattendues. Face à la position dure du gouvernement May sur l’immigration et l’incertitude totale liée à la possibilité de venir travailler, comme non-Britannique, au Royaume-Uni et d’y rester, les jeunes Européennes ne se bousculent plus pour devenir filles au pair. Cette année, les différentes agences de placement ont enregistré une baisse de 75 % dans les candidatures. En échange d’être logées, nourries et blanchies et d’un peu d’argent de poche (80 à 100 livres par semaine), ces demoiselles s’occupent des enfants et, en partie, du ménage. De nombreuses familles, très souvent de la classe moyenne, en dépendent pour continuer à assumer leur charge professionnelle (infirmières, pompiers, professeurs et docteurs sont les métiers les plus fréquents). Les différentes agences ont lancé une campagne appelée #SaveAuPairs et font pression sur le gouvernement pour qu’une disposition spéciale soit créée au moment du Brexit.

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