ET IL Y A AUSSI LE COQ DES PRÉS BIO

Selon Bio Wallonie, la structure d’encadrement du secteur bio lancée en novembre 2013, la filière avicole biologique est en pleine expansion en Wallonie. Le nombre de poulets de chair a ainsi progressé de +10,5 % entre 2014 et 2015 et celui des poules pondeuses de +37,6 %. Tandis que, depuis 2008, le nombre de poulets à viande a quasiment doublé (+94%), et celui des pondeuses a plus que quintuplé (+479 %) !

Depuis 2010, la Wallonie peut compter sur le Coq des prés, une volaille bio élevée aujourd’hui par une quarantaine d’aviculteurs indépendants, principalement sur l’axe Liège-Chimay, et associés dans Coprobel. Cette coopérative a développé une distribution en circuit court et à grande échelle. On trouve par exemple ses volailles dans les supermarchés locavores D’Ici à Nannine et à Hannut.

La Belgique étant le premier pays importateur de volailles Label Rouge françaises, l’appellation régionale Coq des prés a été imaginée pour faire face à cette concurrence, en mettant l’accent sur un produit de qualité. Sans être aussi pointu que celui de La pouletterie, l’élevage s’appuie sur un cahier des charges européen bio contrôlé et les volailles rustiques (d’anciennes races françaises) courent, elles aussi, dans les prairies. Tandis que sont privilégiées des souches à croissance lente. C’est aussi la démarche durable qui séduit. En plus de la commercialisation à travers la coopérative, les éleveurs se réapproprient la vente de leurs produits avec le développement de magasins à la ferme. Cela crée des emplois et offre la possibilité de consommer, localement, un produit de qualité respectueux du bien-être animal. Un produit qui séduit aussi les grands chefs comme Christophe Hardiquest ou Philippe Fauchet, qui travaille le Coq des prés dans son restaurant étoilé éponyme à Saint-Georges-sur-Meuse.

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