En route vers les sommets

Thomas Detry brûle les étapes, guidé par son talent naturel. © BELGAIMAGE

Thomas Detry, 25 ans, a commencé la saison tambour battant sur l’European Tour en signant quatre superbes performances : 10e à Hong-Kong, 9e à Abu Dhabi, 22e à Dubaï et 23e en Malaisie. A la Race to Dubaï, équivalent de l’Ordre du Mérite, il pointe actuellement à la 20e place. C’est bien simple : alors que l’année 2018 vient à peine de commencer, il a déjà fait un grand pas pour assurer sa carte pour 2019.

Rien d’étonnant ! Depuis ses débuts professionnels en juin 2016, le jeune champion bruxellois brûle les étapes. Passé en coup de vent sur le Challenge Tour, il a signé une première saison remarquable sur l’European Tour où il a été l’un des rookies de l’année. ” C’est vrai, j’ai vite trouvé mes marques. J’ai pu compter, il est vrai, sur Thomas Pieters et Nicolas Colsaerts comme guides. Ce sont un peu mes grands frères sur le circuit. Ils m’ont donné les bons tuyaux… “, sourit-il.

En réalité, ” Tom ” – comme on le surnomme sur le circuit – a juste fait parler son talent. ” Il possède une frappe de balle exceptionnelle. Techniquement, c’est du très haut niveau. Et, en plus, il est très solide mentalement et intègre instantanément le moindre conseil “, confient, à l’unisson, Michel Vanmeerbeek et Jérôme Theunis, ses deux coachs emblématiques.

Passé par la filière américaine – il a combiné études en business management et golf de haut niveau à l’Université de l’Illinois – Thomas Detry a hérité d’une vraie mentalité de winner. En apparence plutôt timide et discret, il est en réalité volontaire et ambitieux. ” Jusqu’ici, tout se passe très bien et je respecte à la lettre mon plan de carrière. J’ai fait en un an et demi ce qui était plus ou moins prévu en trois ans. Il me faut à présent franchir de nouvelles étapes… ”

L’ancien junior de 7 Fontaines et du Ravenstein cultive ouvertement les plus grands rêves. ” J’aimerais remporter, cette année, mon premier tournoi sur l’European Tour, entrer dans le Top 100 mondial et disputer mon premier Grand Chelem. A plus long terme, l’idée est de jouer sur le PGA Tour américain, de participer à la Ryder Cup, etc. ”

Et il en a les moyens. L’an passé il avait failli gagner le tournoi de Munich, où il avait terminé à la deuxième place. Cette année, avec un nouveau caddie – l’Irlandais Ryan McGuigan – il se sent capable de devenir le quatrième joueur belge (après Philippe Toussaint, Nicolas Colsaerts et Thomas Pieters) à soulever un trophée sur l’European Tour. ” Il n’a pas de limites. Il progresse chaque jour sur tous les plans et il en veut toujours davantage. C’est un plaisir de travailler avec lui “, confirme Jérôme Theunis, impressionné par le sérieux, la détermination et le professionnalisme de son élève.

Dans les coulisses du circuit, le ” troisième Belge ” fait, en tout cas, l’unanimité. Par sa gentillesse et sa bonne éducation. Mais aussi par son talent naturel.

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