EN PROGRÈS SUR TOUS LES PLANS

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Longue et basse, cette nouvelle mouture de la grande berline d’Opel change nettement de look. Elle s’apparente désormais à un coupé quatre portes ou plutôt cinq puisque la poupe est fermée par un hayon.

Ses lignes un rien tourmentées et son museau plus plongeant ne manquent pas de personnalité. Mais la grande nouveauté ne s’offre pas directement au regard. Elle se nomme ” Epsilon 2 “, un nouveau châssis qui a permis de gagner pas moins de 175 kg sur la berline précédente. Résultat, au premier virage serré, on détecte une agilité insoupçonnée. L’Insignia Grand Sport a moins tendance à élargir du nez la trajectoire et réagit plus sainement au lever de pied en virage. Très neutre dans son comportement, sa direction se fait aussi plus vive que par le passé. On profite d’un meilleur ressenti de la route malgré un flou persistant autour du point milieu sur autoroute.Le châssis paraît tout aussi réussi en matière de confort et de précision. La grande Opel reste agréablement sereine et profite d’autant mieux du tout nouveau moteur essence 1,5 turbo de 165 ch, dérivé de l’Astra, qui distille une note plaisante en accélération, avant de se faire totalement oublier. Energique, ce bloc délivre une douceur de marche intéressante et colle bien au raffinement de l’auto.

Opel a soigné, en effet, le design de l’habitacle. L’imposante console remplie de boutons a disparu pour faire place à un traitement horizontal nettement plus agréable à l’oeil avec un écran tactile bien placé. A l’arrière, les passagers ont suffisamment de place pour allonger leurs jambes. Côté aides à la conduite, tout y est. La nouvelle Insignia, devenue Grand Sport, se donne les moyens de résister parmi les familiales premium.

CHRISTOPHE

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