Alitalia enfin sur de bons rails ?

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Depuis 20 ans, les sauvetages successifs d’Alitalia ont coûté la bagatelle de 10 milliards d’euros aux contribuables italiens. Placée sous tutelle il y a un an et demi à la suite du départ de son actionnaire principal Etihad Airways, la compagnie aérienne se cherche un avenir. Poussé par le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio, Gianfranco Battisti, le nouvel administrateur délégué du groupe public Ferrovie dello Stato (la SNCB italienne) a remis une offre pour acquérir 51 % d’Alitalia. Une offre soumise à plusieurs conditions. D’une part, l’arrivée d’autres partenaires financiers à côté de l’Etat qui va garder 15 %. D’autre part, l’implication d’une compagnie aérienne étrangère en tant que partenaire industriel. Lufthansa a déjà jeté l’éponge, la compagnie ne souhaitant pas travailler avec l’Etat italien. EasyJet, Delta et China Eastern restent dans la course.

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