Agent immobilier engagé

© VIVIAN HERTZ

Paul Houtart, 46 ans, venait d’être promu premier vice-président de l’Institut professionnel des agents immobiliers. Nous avions décidé de publier son parcours dans cette édition. Soudainement, la fragilité de la vie s’est rappelée à nous. Dimanche, le nouveau chef de file des courtiers et syndics francophones de Belgique nous a quittés inopinément. Paul Houtart avait toujours le mot pour rire. ” J’aurais pu tout aussi bien vendre des conserves “, plaisantait-il, expliquant qu’il avait toujours eu envie de créer sa propre société, sans avoir a priori une attirance particulière pour l’immobilier. Au sortir d’études en gestion des affaires, le jeune diplômé avait travaillé six mois comme agent immobilier avant d’oeuvrer comme consultant dans le secteur IT pour Glaxo- SmithKline. A 32 ans, il en était revenu à l’immobilier pour ouvrir sa première agence à Namur. Ses affaires s’étaient développées et l’agent immobilier se disait fier d’avoir pu créer une vingtaine d’emplois. L’homme – en tandem avec son frère – était à la tête du réseau d’agences Les Viviers, spécialisé dans les propriétés de caractère et de charme. Il gérait les quatre bureaux situés à Bruxelles, Louvain- la-Neuve, Namur et Rochefort.

L’administrateur des Viviers n’était pas un petit nouveau à l’IPI. Mandataire depuis 2012, il était devenu un an plus tard vice-président de l’IPI, en renfort d’Yves Ermen appelé à reprendre les rênes de l’institut suite à la destitution du président en place. ” Siéger à l’IPI n’est pas un sacerdoce, nous expliquait Paul Houtart il y a quelques jours encore. Certes, la fonction est très prenante et m’éloigne de mes affaires deux jours par semaine, mais c’est un travail vraiment passionnant. ” Paul Houtart tenait à rendre à la profession ce qu’elle lui avait donné.

A.S.C.

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