Actionnariat : le coup de boost de la famille Lippens

En matière d’actionnariat, les Galeries royales Saint-Hubert ont fait preuve d’une grande stabilité. Les huit familles historiques sont d’ailleurs toujours à la manoeuvre. A l’origine, en 1845, la Société des Galeries Saint-Hubert et de ses embranchements est financée par un appel public à l’épargne. Elle est dissoute de droit en 1875, les actionnaires se retrouvant alors indivisaires. Une société civile est ensuite créée en 1893 pour éviter de compliquer les sorties d’indivision. Un modèle qui perdurera jusqu’en 1993, moment où les Galeries auront besoin d’argent frais pour financer leur rénovation, les actionnaires ne pouvant assurer l’entièreté du programme.

La société civile (SC) va alors évoluer, apportant son patrimoine à une société civile anonyme (SCA) nouvellement constituée. Cette dernière permettant de financer les rénovations. De quoi ouvrir une partie du capital à Finasucre (famille Lippens) pour 25 %, la SC et ses 250 actionnaires descendants des fondateurs gardant 75 %. ” L’arrivée de Finasucre a agi comme un coup de fouet, lance Alexandre Grosjean. Elle nous a permis de déployer de nouvelles ambitions. ”

Les conseils d’administration de la SCA et de la SC ont peu évolué au fil du temps. Les familles traditionnelles y étant toujours bien représentées. On y trouve notamment aujourd’hui Alexandre Grosjean, Eric de Villers Grandchamps, Bénédicte De Mot (des familles fondatrices), Guillaume et William Vanderfelt, Christian Jacobs, Réginald Horrickx, Olivier Lippens (Finasucre, président de la sicafi Aedifica) et, au titre d’administrateurs indépendants pour les aspects immobiliers ou commerciaux, Adeline Simont (Banque Degroof), Christian Jacobs (Banque Degroof) et Raymond Vaxelaire (ex-Inno).

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