3 questions à Juicy

© PH. CORNET

Julie Rens et Sasha Vovk, vous avez fait le Conservatoire et sortez un répertoire R&B et hip hop américain des années 1990-2000…

Au départ, en 2015, c’est un collectif ami qui nous a demandé un concert sur le thème de l’inconfort pour une expo. Ce que l’on fait en reprenant des titres misogynes et sexy de 50 Cent, Kelis ou des Pussycat Dolls, des tubes que notre génération (les 25 ans) a écoutés. On s’est retrouvées à jouer un peu partout pendant deux ans en Belgique et un peu à l’étranger, et à donner, au final, 250 concerts.

Vous sortez “Cast A Spell”, un EP (extended play) autoproduit de cinq titres et jouez un peu partout, au Bota, à Couleur Café, etc., avec vos propres chansons…

On donne une trentaine de dates d’ici la fin de l’été et pour notre premier disque, on voulait des chansons originales, cohérentes par rapport à l’univers hip hop/ R&B mais qui absorbent aussi d’autres influences, comme celles du jazz ou de l’electro, permettant d’être harmoniquement plus riches. Après les textes super sexistes qu’on reprenait avec ironie, on a renversé l’esprit en étant féministes, par exemple dans For Hands On Ass où l’on jette un sort à chaque main mise aux fesses sans consentement.

Du second degré pas si fréquent dans les musiques liées au rap…

C’est sûr qu’on n’entre pas dans la même catégorie que Damso ( sourire) et sans être sûres de pouvoir casser les stéréotypes, nous prenons le risque du second degré. Avec aussi un set d’instruments qui nous sort du minimalisme.

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