3 questions à Grégory Laurent

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Commissaire général de la Foire du Livre de Bruxelles

Quels sont les chiffres de la Foire 2018 ?

Nous accueillons 235 éditeurs, dont une bonne trentaine de belges, et plus de 1.000 écrivains venant signer leurs publications. Un livre sur deux se vendant en Belgique est une BD et nous espérons dépasser les 65.000 visiteurs, chiffre de 2017. Notre budget total est d’un million et demi d’euros dont 850.000 à 900.000 proviennent des exposants, 200.000 de l’ensemble des subsides, le solde restant étant couvert par les sponsors et les échanges médias.

Quelles sont les tendances de cette édition ?

Je dirais que le thème de la route – y compris celle parfois forcée – touche le roman comme la BD, celle-ci prenant d’ailleurs de nouvelles formes graphiques. On n’échappe pas aux blogueurs, même si c’est parfois ingérable d’avoir des gens comme Cyprien qui draine autant de lecteurs : il y a donc la ” tendance internet ” où des gens ont déjà leur ” communauté ” avant même d’avoir édité premier livre. A l’inverse, des éditeurs passés au tout numérique ressortent des livres papier.

Le digital n’est plus vraiment tendance ?

Dans une foire comme la nôtre qui s’adresse au grand public, au public familial, le format numérique reste très marginal, sauf peut-être dans les matières juridique et éducation : les gens viennent à la foire pour faire signer les ouvrages achetés. J’oubliais, l’une des tendances 2018 touche indiscutablement à la notion de bien-être qui reprend un peu les parts de ventes du livre de cuisine et du produit de bouche.

Du 22 au 25 février à Tour & Taxis à Bruxelles, entrée gratuite avec inscription préalable, www.flb.be

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