3 questions à Arthur H

© PH. CORNET

D’où vient l’ambition de réaliser un double album ?

Léonore Mercier, ma compagne, artiste contemporaine, m’a donné l’idée de faire un double album à la fois composé de ballades atmosphériques et de pop déjantée. J’y propose deux énergies différentes.

Avec l’idée centrale de se greffer sur les voyages !

Oui, par une série de hasards, nous avons été invités au Mexique tout en voulant aller à Bali ( sourire), et les deux destinations correspondaient de façon précise à ces deux énergies. Au Mexique, nous sommes tombés sur une procession indienne vraiment phénoménale avec des moments de transe, de la joie et de la couleur. Léonore a enregistré tous les sons possibles et imaginables et par après, j’en ai fait un titre chaotique ! Nous sommes aussi allés au Japon pour une déambulation dans l’immensité de Tokyo et à Bali, où nous avons vécu des expériences sonores nocturnes éblouissantes, envoûtantes, celles des processions.

A quoi ressemble Arthur H en scène en 2018 ?

Il y a une sorte d’hôtel sur scène, une boîte magique qui va s’ouvrir autour de moi et des deux musiciens, Nicolas Repac à la guitare et Raphael Seguinier à la batterie. Avec l’idée de mélanger des choses très dansantes et hypnotiques, des moments de pure comédie, et d’autres sur le fil. En scène, je veux tout laisser ouvert, libre, avec de l’improvisation qui permette à la musique de circuler. C’est important d’être le plus ambitieux possible.

En concert le 27 mars à La Madeleine, www.la-madeleine.be

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