Lunch Garden – La direction dit vouloir garantir la sécurité d’emploi

(Belga) La direction de la chaîne de restaurants Lunch Garden a réagi par voie de communiqué mardi à la rupture des négociations avec les syndicats. Elle précise vouloir garantir la sécurité d’emploi et assurer la compétitivité de la marque, tout en regrettant le refus de dialoguer des syndicats.

Le conseil d’entreprise de Lunch Garden tenu mardi s’est soldé par le refus des syndicats de poursuivre les négociations. Ceux-ci dénoncent les “exigences déraisonnables” de la direction qui a notamment résilié tous les accords conclus depuis 1976. Les organisations syndicales ont déposé un préavis de grève. La direction regrette cette attitude et renvoie la balle aux syndicats. Elle précise avoir décidé de supprimer des avantages historiques qui ne concernent que 12% des travailleurs, mais pour lesquels les frais salariaux sont supérieurs de 50% par rapport à la moyenne du secteur. Lunch Garden ajoute avoir investi 50 millions d’euros dans ses 72 restaurants depuis 2010, mais cela s’est révélé insuffisant en raison de la crise économique, du changement des habitudes alimentaires des consommateurs ainsi que de certains désavantages structurels par rapport à la concurrence. Affirmant vouloir garantir la sécurité d’emploi de ses quelque 1.300 employés, la direction envisage de nouvelles mesures en essayant d’éviter les licenciements secs, notamment en élargissant les horaires d’ouverture de ses établissements et en rendant le travail flexible. “La direction est d’accord de négocier à condition que (…) la compétitivité de Lunch Garden soit garantie et que ces négociations se déroulent dans un planning strict. Les syndicats ayant refusé de négocier, la direction n’avait malheureusement pas d’autre choix que de dénoncer les CCT existantes”, indique-t-elle dans un communiqué. (Belga)

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