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Les raisons d’une nouvelle ruée vers l’or

Le rythme auquel les investisseurs achètent de l’or physique est désormais plus rapide que le rythme d’extraction de l’or par les grands groupes miniers !

Le métal jaune continue d’appâter les investisseurs de tout poil. Il faut dire qu’avec la Bourse qui ne se porte pas trop bien ces jours-ci, et toutes les incertitudes liées au remboursement des dettes publiques des grands Etats, l’or a retrouvé son éclat et, surtout, sa fonction de valeur refuge par excellence. La meilleure preuve de cet engouement retrouvé ? Le rythme auquel les investisseurs achètent de l’or physique est désormais plus rapide que le rythme d’extraction de l’or par les grands groupes miniers !

Pour vous donner un exemple de cette folie aurifère, la banque suisse UBS a calculé que, pour la seule semaine du 14 mai, les fonds indiciels permettant d’investir dans l’or physique ont acheté pour l’équivalent de 42 tonnes d’or. Du jamais vu depuis la faillite de la banque Lehman Brothers, à un moment où tout le monde craignait le pire…

Le plus étonnant, dans cette ruée vers l’or, est de constater que de grands financiers et spéculateurs internationaux comme George Soros ont accumulé, via leurs fonds d’investissement, plus de 1.900 tonnes d’or. Deux fois plus que les réserves d’or de la banque centrale chinoise ou de la banque nationale suisse ! Cette demande justifie bien entendu la hausse de l’or des derniers mois.

Pour un européen, c’est même un bon moyen, semble-t-il, de se protéger contre la dépréciation de l’euro qui, comme vous le savez, a perdu quasiment 8 % depuis le début de l’année face aux 10 principales devises mondiales.

Plus que jamais, l’or est donc, pour certains, un bon placement en période d’instabilité économique. Comme le métal précieux vient de retomber sous la barre des 1.200 dollars l’once, ils y voient même l’occasion rêvée d’acheter de l’or qui selon, eux, devrait grimper sans doute jusqu’à 2.000 dollars l’once. Bien entendu, il s’agit là d’un pari, un pari raisonné certes, mais un pari quand même.

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