Les perceptions du risque d’accident des Belges souvent inappropriées, selon Axa

(Belga) Les perceptions du risque d’accident chez les Belges sont souvent inappropriées, ressort-il mardi d’une analyse de l’assureur Axa. Les couvertures en cas d’accident sont mal connues. Ainsi, peu d’automobilistes ont souscrit à une garantie conducteur.

Même si le nombre d’accidents est en baisse ces dernières années, il reste élevé, avec 850 morts par an en terme de trafic et 2.000 décès chaque année à domicile et lors de loisirs. Parallèlement, les coûts augmentent, remarque Axa. Pour l’assureur, cette évolution est sociétale et est constatée dans de nombreux pays. Plus le niveau économique est élevé, plus les coûts augmentent. Axa constate aussi que les perceptions du risque d’accident des Belges sont souvent inappropriées. Ces dernières s’expliquent notamment par les biais comportementaux, mis en avant par le prix Nobel de l’Economie de 2002, Daniel Kahneman: l’illusion de contrôle (on sous-estime le risque quand on est actif, pas besoin d’être couvert parce qu’on conduit bien), le biais de disponibilité (les images d’accidents sont liées à des activités risquées comme le deltaplane et pas le barbecue, or les loisirs représentent 15 pc des sinistres), le biais de statu quo (les gens sont stables dans leurs décisions par rapport aux risques, mon père n’est pas assuré, pourquoi moi?) et le biais d’autorité (on fait confiance aux experts). Ces perceptions entraînent une mauvaise connaissance des couvertures en cas d’accident, observe Axa. L’assureur a ainsi constaté que peu de conducteurs ont souscrit à une garantie conducteur. Celle-ci indemnise le conducteur blessé dans un accident en tort, contrairement à la responsabilité civile, rappelle Axa. (Belga)

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