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Les pays émergents restent un must

L’humoriste et écrivain américain Mark Twain disait qu’il y avait deux cas dans lesquels un homme ne devait pas spéculer en Bourse : quand il n’en a pas les moyens et quand il en a ! Il a peut-être raison, mais toujours est-il que tout le monde ne partage pas son avis… ? Notamment ceux et celles qui souhaitent avoir un meilleur rendement que celui servi sur leur livret d’épargne.

L’humoriste et écrivain américain Mark Twain disait qu’il y avait deux cas dans lesquels un homme ne devait pas spéculer en Bourse : quand il n’en a pas les moyens et quand il en a ! Il a peut-être raison, mais toujours est-il que tout le monde ne partage pas son avis… ? Notamment ceux et celles qui souhaitent avoir un meilleur rendement que celui servi sur leur livret d’épargne.

Et donc pour ceux-là, la question est la suivante : le rebond boursier auquel nous assistons en ce moment est-il là pour durer et si oui, comment en profiter ? A la première question, soyons honnêtes, personne ne peut répondre avec une précision de 100 %. Mais pourtant, cela n’empêche pas les plus optimistes de chercher des signaux, un peu comme les oracles de la Grèce antique. Des signaux qui, bien entendu, vont dans le sens d’une reprise durable de la Bourse et des signaux pareils, il y en a. C’est notamment le cas des actions les plus sensibles à la conjoncture, comme l’automobile ou les entreprises sidérurgiques. Les experts appellent cela des valeurs cycliques, dans le sens, où en principe, elles épousent le cycle conjoncturel à la baisse ou à la hausse.

Or, justement, aux Etats-Unis, ces valeurs cycliques “surperforment” les autres actions de manière très vigoureuse. Ce qui veut dire que les marchés financiers accordent une prime aux sociétés dont les profits sont les plus susceptibles de tirer parti d’une accélération de la reprise économique. Donc, si vous croyez en une reprise boursière, les actions cycliques peuvent être le bon choix, c’est en tout cas une thèse qui circule dans les milieux financiers.

De même, beaucoup de spécialistes constatent que la richesse mondiale est en train de passer de l’occident vers l’Asie et donc, ils en concluent que c’est en Asie et plus globalement dans les pays émergents qu’il faut investir une partie de son épargne. C’est vrai que c’est un discours quasi unanime au sein de la profession et notamment en cette période d’après-crise mais la vraie question, c’est : quel est votre horizon de temps de placement ?

Car comme le faisait remarquer un autre spécialiste, si tout le monde dit depuis des mois et des mois qu’il faut être investi dans les pays émergents, il est clair que la hausse des cours a sans doute déjà eu lieu et donc si l’épargnant vise un rendement immédiat, il risque éventuellement d’être déçu en fin d’année car une partie de la hausse a probablement déjà été enregistrée en Bourse.


On dirait qu’il ne faut jamais rattraper un couteau qui tombe ce n’est pas du Mark Twain, mais c’est souvent vrai. En revanche, c’est vrai, si votre horizon de placement est de plusieurs années, il est clair que les pays émergents restent un must.

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