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Les nouveaux défis du patron de Facebook

Le jeune patron de 28 ans de Facebook devra gérer la déception des actionnaires qui ont beaucoup misé sur l’introduction en Bourse de Facebook pour essayer de gagner de l’argent.

L’introduction en Bourse de Facebook n’en finit pas de faire des vagues. La dernière porte sur le fait que Mark Zuckerberg, le jeune fondateur de Facebook, et plusieurs banques qui l’ont aidé à introduire sa société en Bourse sont aujourd’hui poursuivies par des actionnaires qui les accusent d’avoir caché que les prévisions de croissance de Facebook avaient été revue à la baisse juste avant l’introduction en Bourse. Le Sénat américain se penche également sur la question. Et plusieurs plaintes ont déjà été déposé en justice. Quand on introduit 900 millions d’amis en Bourse, ce n’est pas l’idéal de s’en faire des ennemis !

Ce n’est pas le seul souci que devra gérer le jeune patron de 28 ans de Facebook. Il devra aussi gérer la déception des actionnaires qui ont beaucoup misé sur l’introduction en Bourse de Facebook pour essayer de gagner de l’argent. Cela n’a hélas pas été le cas. En tout cas, pas pour le moment puisque l’action Facebook a reculé de 20 % durant les trois premiers jours de cotation. Même s’il y a eu un léger rebond, l’action Facebook reste aujourd’hui en repli de 16 % par rapport au prix d’introduction de 38 dollars !

L’autre défi que devra gérer le jeune patron de Facebook, c’est le fait qu’une bonne partie de ses 3.500 employés – plusieurs centaines certainement – ont reçu des actions de la société dès le départ pour les motiver, comme il se doit, à la tâche. Ils vont donc pouvoir vendre ces actions en Bourse et devenir, du jour au lendemain, multimillionnaires en dollars. Question : gérer des talents, des fous de technologie, c’est relativement facile quand l’entreprise est en phase de démarrage et que tout le monde participe à la même aventure, mais qu’en sera-t-il demain quand une partie de ces salariés auront 50 ou 100 millions de dollars sur leur compte bancaire ? Auront-ils toujours autant envie de bosser comme des fous ? Leur créativité sera-t-elle aussi forte qu’auparavant ?

Autre question que devra gérer le fondateur de Facebook : comment rendre attractif Facebook pour les publicitaires ? N’oublions pas que General Motors vient de retirer son budget publicitaire sous prétexte que la pub n’est pas très rentable sur Facebook. Mark Zuckerberg sait que son empire est fragile : même si celui-ci lui permettra, à 28 ans, d’avoir 20 milliards de dollars sur son compte, il sait que cet empire n’est pas éternel. Il se souvient de MySpace, l’autre réseau social superstar des années 2004-2008. Qui en parle encore aujourd’hui ? Quasi personne.

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