Les négociations stagnent chez Kraft Foods à Namur

(Belga) Le front commun syndical de l’entreprise Kraft Foods à Temploux (Namur) dénonce jeudi, près de cinq mois après l’annonce d’une restructuration, la lenteur des discussions et l’absence d’ouverture de la direction à des améliorations qui ont été demandées.

Le 29 octobre dernier, la direction avait informé les travailleurs de son intention de licencier soixante-six d’entre eux, soit 13% du personnel, en raison notamment d’une diminution de la demande. La procédure Renault avait donc été enclenchée. Après une phase d’information, les négociations du plan social avaient été mises en route. Mais les questions posées par les syndicats tardent à recevoir des réponses claires et des propositions concrètes de la direction, ce qui nuit au bon déroulement de la négociation, selon les organisations syndicales. Les syndicats espèrent au maximum éviter les licenciements secs en favorisant les départs à la prépension. Le 25 mars, la direction informera le personnel sur l’état d’avancement des discussions même s’il n’y pas encore de projet d’accord pour le moment. (PVO)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content