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Les consommateurs d’internet et de téléphonie mobile ont le sourire

En période de crise, les bonnes nouvelles sont plutôt rares. Il ne faut donc pas hésiter à les mettre en avant.

En période de crise, les bonnes nouvelles sont plutôt rares. Il ne faut donc pas hésiter à les mettre en avant.

C’est le cas pour les Belges qui ont une résidence secondaire en France et qui ont eu peur, très peur même, puisqu’il y a quelques semaines encore, le gouvernement français souhaitait taxer ces secondes résidences. Finalement, il vient d’abandonner ce projet et c’est donc un “ouf” de soulagement pour les Belges concernés.

Aujourd’hui, ce sont les consommateurs d’internet et de téléphonie mobile qui ont le sourire. Comme chacun le sait, ces consommateurs sont souvent obligés de conclure des contrats d’une durée de 12 à 24 mois minimum. Le problème, c’est que ces consommateurs, s’ils souhaitent passer chez un opérateur moins cher avant la fin du contrat, doivent payer une indemnité qui peut se chiffrer à plusieurs centaines d’euros. Et donc, ils se retrouvent coincés pendant des mois avant de pouvoir changer.

Le dernier conseil des ministres a décidé de changer ces règles et si son texte est approuvé par le conseil d’Etat et ensuite par le parlement, ces nouvelles règles entreront en vigueur en 2012.

Le texte de loi concocté par le gouvernement permettra au consommateur de résilier gratuitement son contrat une fois que les six premiers mois seront écoulés. Passé cette échéance, l’opérateur télécom conserve son droit de réclamer une indemnité, mais uniquement s’il a vendu cet abonnement dans le cadre d’une offre conjointe. Autrement dit, s’il a vendu l’abonnement avec un GSM à un prix très faible. Dans ce cas, l’indemnité correspondra à la valeur résiduelle de l’appareil.

Ce qui sera fini aussi, ce sont les prolongations de contrat par téléphone. Comme vous le savez, les firmes contactent régulièrement la clientèle par téléphone pour l’inviter à prolonger un contrat, parfois pour une période allant jusqu’à 24 mois. Par la suite, se pose souvent la question de savoir si le consommateur avait bel et bien consenti à ce nouveau contrat.

Pour éviter ce genre de situation, le client devra dorénavant accepter expressément – et par écrit – la prolongation de son contrat. Ensuite, il aura encore un délai de 14 jours pour éventuellement changer d’avis. Rendez-vous donc après l’été pour voir si le Parlement adoptera ou non ce texte.

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