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Les 4 leçons à tirer de la faillite de Lehman Brothers

Demain, ce sera le 15 septembre. Cela fera donc deux ans que la fameuse banque d’affaires américaine Lehman Brothers aura fait faillite. Pourquoi parler de ce triste anniversaire aujourd’hui ? Parce qu’il y a des leçons à tirer de cette faillite !

Demain, ce sera le 15 septembre. Cela fera donc deux ans que la fameuse banque d’affaires américaine Lehman Brothers aura fait faillite. A l’époque, cette faillite avait fait l’effet d’une bombe car Lehman était considérée comme la Rolls des banques d’affaires. Sa taille et sa réputation mondiales faisaient que cette banque de Wall Street semblait insubmersible.

Jusqu’à cette date du 15 septembre 2008 où l’impensable est arrivé. La suite, vous la connaissez comme moi : cette faillite a été le détonateur de la plus grande crise financière et économique depuis la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi parler de ce triste anniversaire aujourd’hui ? Parce qu’il y a des leçons à tirer de cette faillite ! C’est ce qu’a fait le journal boursier Investir.

Première leçon : un nouveau pas a été franchi dans la volatilité des marchés boursiers. Bien entendu, les marchés ont toujours été volatils, mais il faut bien reconnaître que les plus fortes variations de tous les temps ont eu lieu durant cette crise. Et ce, en raison – notamment – des stratégies à court terme des établissements financiers, qui gagnent davantage d’argent avec le trading à haute fréquence, autrement dit l’achat et la vente d’actifs financiers à la microseconde, qu’avec l’argent du crédit aux particuliers ou aux entreprises.

Deuxième leçon : les banques et assureurs, jadis considérés comme les établissements les plus sûrs, les plus fiables, sont parfois des entreprises en sursis. Du moins, pour les faibles d’entre eux. Comme le dit finement le journal Investir, la question, aujourd’hui, est de savoir si les banques ont tiré les leçons de leurs imprudences ou si elles vont, au contraire, maintenir le statu quo grâce à leur lobbying.

Troisième leçon : l’ascension des pays émergents était observable bien avant la crise, c’est vrai, mais celle-ci a accéléré leur progression. La meilleure preuve, c’est que le G8, le club des huit pays les plus riches du monde, a été en partie remplacé par le G20, afin de donner de la place et surtout de la voix aux pays émergents. Et puis, ne l’oublions pas, la crise a permis à la Chine de dépasser le Japon en termes de PIB et de devenir la 2e puissance économique mondiale.

Quatrième leçon : les actifs et les placements sans risque n’existent plus. Sinon, comment expliquer que les Belges laissent dormir 206 milliards d’euros sur leurs livrets d’épargne, alors que le meilleur taux du marché, prime de fidélité comprise, tournent autour d’un maigre 2,3 % ?

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