Le “travail flexible” entré dans les mentalités, mais pas le “nouveau monde du travail”

(Belga) Le “travail flexible”, qui consiste à travailler au moins un à deux jours par semaine chez soi, en chemin ou dans un bureau flexible, est entré dans les mentalités, ressort-il d’une enquête de Kluwer Formations réalisée auprès de 6.211 employés, cadres et responsables des ressources humaines.

Près de trois quarts (73%) des personnes interrogées ont indiqué travailler ailleurs qu’au bureau et 21% le faire presque tous les jours. De plus, 87% des répondants ont déclaré travailler en dehors des heures de bureau, dont 30% d’entre affirment le faire presque tous les jours. “Nous ne pouvons pas affirmer pour autant que le ‘nouveau monde du travail’ est totalement intégré dans les mentalités en Belgique. Le nouveau monde du travail, ce n’est pas juste supprimer les horaires et les lieux de travail fixes. C’est un nouvel état d’esprit qui privilégie les résultats, la confiance et la satisfaction des travailleurs”, nuance Gude Verhaert, responsable de projet chez Kluwer Formations, citée dans un communiqué. Ainsi, à peine 15% des professionnels des ressources humaines et des cadres affirment que les principes du “nouveau monde du travail” sont déjà appliqués et 33% que des initiatives sont prises au sein de l’entreprise. Le “nouveau monde du travail” est un modèle qui consiste notamment en une flexibilité poussée des horaires et des lieux de travail. Quatre personnes interrogées sur cinq ne pratiquant jamais le travail flexible déclarent vouloir travailler de cette manière. Mais ils n’en ont pas l’autorisation (42%) ou ils ne peuvent pas le faire pour des raisons organisationnelles (38%), constate encore l’enquête. De leur côté, les travailleurs flexibles affichent une certaine forme d’appréhension: 53% d’entre eux estiment que travailler ailleurs qu’au bureau présente le désavantage de moins voir ses collègues et le management, 42% préférant avoir des contacts directs avec leurs collègues et trouvant que c’est une très bonne raison pour travailler au bureau. Enfin, un tiers (34%) d’entre eux redoutent les réactions négatives s’ils commencent plus tard ou ne sont pas joignables. (Belga)

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