“Le travail étudiant ne doit pas se substituer aux contrats classiques”

(Belga) La FGTB réclame vendredi dans un communiqué que le travail étudiant ne se substitue pas aux contrats de travail classiques et qu’il soit “de qualité et ouvrant, notamment, des droits à une protection sociale digne de ce nom”. En janvier 2012, le gouvernement a assoupli les conditions du travail étudiant, faisant passer la limite maximale de 46 à 50 jours autorisés par an, l’autorisant toute l’année et revoyant les cotisations sociales globalement à la baisse (8,13%), rappelle le syndicat socialiste.

Le travail étudiant explose depuis le début de la crise économique et surtout en dehors des périodes de vacances scolaires, s’inquiète la FGTB. “Il a en effet augmenté de 23% depuis 2008, dont 16% depuis la mise en oeuvre de la réforme il y a un an. Un nombre important de jeunes passent sous contrat étudiant (5% des 16% d’augmentation) alors qu’ils étaient sous contrat de travail l’année précédente, ce qui est très préoccupant.” Par ailleurs, l’autorisation du travail étudiant durant toute l’année entraîne la substitution des contrats étudiants aux contrats classiques, par exemple dans le cas dans la distribution ou l’horeca, souligne le syndicat socialiste. “On évolue dès lors vers des emplois moins chers, plus flexibles et qui n’ouvrent aucun droits sociaux au niveau du chômage ou de la pension.” La FGTB évalue le manque de cotisations à la suite de la réforme du travail étudiant à 7 millions d’euros. (Belga)

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