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Le secteur automobile à la peine

Le secteur automobile est à la peine, à vrai dire, il souffre même d’une double peine. La première, c’est que ce secteur vend moins de voitures qu’auparavant et encore, il doit souvent brader les voitures qu’il vend. C’est en gros, comme le faisait remarquer le journal Les Echos, le cauchemar que vivent des marques comme Peugeot, Fiat, Opel ou Renault. En Europe, leurs volumes sont orientés à la baisse et leurs marges également !

C’est encore plus vrai pour le segment des petites voitures qu’en marketing, on appelle les citadines, c’est-à-dire le segment des 208, des Punto et autres Clio, c’est sur ce segment que la guerre tarifaire est la plus violente, d’autant plus violente qu’au niveau européen, ce segment-là a vendu 1 million de voitures en moins que l’année d’avant !
Le problème de ces grands constructeurs européens que sont Peugeot, Opel ou Fiat, c’est qu’ils sont pris en sandwich entre, d’un côté, les spécialistes du haut de gamme que sont les Audi, BMW ou Mercedes, et qui eux sont également présents sur ce segment, mais en captant forcément les clients les plus aisés.

Et puis, de l’autre côté, il y a les constructeurs spécialisés dans les voitures low cost, autrement dit, des constructeurs comme Kia ou Dacia qui, eux, attirent, les clients plus regardants sur le prix. Si vous ajoutez à cela que le groupe Volkswagen a une santé insolente, qu’il croule sous le cash, au point que , selon certains observateurs, Volkswagen est soupçonné de casser ou brader les prix du milieu de gamme pour justement accélérer la déconfiture de ses concurrents.

Donc, vous aurez compris que les constructeurs auto du milieu de gamme comme Fiat ou Peugeot souffrent le martyr. Au fond, dans ce secteur-là, celui du milieu de gamme, le seul qui s’en tire encore, c’est Renault, car il a compris avant Peugeot, tout le parti qu’il pouvait tirer de la construction de voitures à petits prix dans des pays à bas coûts, et c’est ce qui le fait vivre en partie grâce à la Dacia ! Cette guerre sur le milieu de gamme, c’est donc bien la deuxième peine pour les constructeurs automobiles, une double peine qui fait l’affaire du client qui plus que jamais est en position de force pour négocier.

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