Le plan Marshall a des effets positifs sur l’emploi et la formation, selon l’IWEPS

(Belga) Les mesures prises dans le cadre du plan Marshall ont contribué à l’objectif de favoriser une croissance intelligente et soutenable, conclut une évaluation menée par l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) et dont fait état l’Echo jeudi.

L’évaluation de l’IWEPS conclut à des effets positifs sur l’emploi et la formation. Le ministre-président wallon, Rudy Demotte, cité par l’Echo, y voit “une source d’optimisme pour la Wallonie” et souligne qu’entre 2003 et 2011, la contribution de la Wallonie au PIB belge est passée de 20,6% à 27,5%. Une nette amélioration même si on reste en deçà de la répartition de la population (33%). Rudy Demotte espère que le rattrapage économique se poursuivra et que la contribution de la Wallonie au PIB belge atteindra sa part dans la population d’ici la fin de la prochaine législature. L’IWEPS constate par ailleurs que le travail des pôles de compétitivité a permis des “dynamiques collaboratives” entre les centres de recherche et les entreprises. “Il manque toutefois un échelon, celui de la commercialisation, de l’industrialisation”, observe Sébastien Brunet, administrateur général de l’IWEPS. “Les opérateurs n’arrivent pas à pousser les porteurs de projet à dépasser le cap de la recherche, à aller jusqu’au bout de l’idée, à produire de la valeur ajoutée”. A peine 7% des projets labellisés dans les pôles de compétitivité concernent des investissements de production. Le plan Marshall représente notamment 4,5 milliards d’euros d’investissements publics sur 10 ans et 50.660 emplois créés ou prévus à terme. (Belga)

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