Le mouvement de grogne se poursuit chez Electrabel à Namur

(Belga) Un piquet de grève se trouve à nouveau vendredi matin devant l’entreprise Electrabel à Namur. Les syndicats n’ont pas obtenu jeudi les réponses qu’ils attendaient de la direction. “Nous ne sommes pas là que par solidarité avec les travailleurs de Strépy-Bracquegnies mais parce qu’il y a beaucoup de choses qui ne vont pas”, a précisé un délégué CSC, qui dénonce un malaise général.

Le personnel de Namur a déjà débrayé jeudi, après l’annonce mercredi par la direction d’Electrabel d’une restructuration sur le site “Marketing & Sales” d’Electrabel à Strépy-Bracquegnies. A cela s’ajoutent d’autres craintes, entre autres la sous-traitance envisagée du “Printshop” -qui s’occupe de l’impression et de l’envoi des factures pour toute la Wallonie- et l’éclatement géographique envisagé du personnel des services “Recouvrement” de Bruxelles. “Après énormément de suspensions tactiques, les négociations avec la direction -qui ont duré toute la journée jeudi- n’ont rien donné”, regrettent les syndicats. D’après eux, les syndicats bloquent aussi vendredi matin la société N-Allo à Gosselies (Charleroi), entreprise créée en juin 1999 par Electrabel. Les syndicats évoquent les inquiétudes des travailleurs quant aux restructurations régulières. Entre 2009 et 2012, le nombre de travailleurs est passé de 1.600 à 1.250 pour l’ensemble des cinq sites Marketing & Sales (Namur, Bruxelles, Strépy, Anvers et Gand). “Quand est-ce que cela va s’arrêter? “, s’interroge le personnel. Les syndicats attendent une évolution, “un geste” positif de la direction et suivent de près la situation à Strépy, “où se trouve le noeud du problème”. (JAV)

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