Le directeur de l’AFCN, sur le départ, s’interroge sur les risques du nucléaire

(Belga) “Je pense que j’opterais aujourd’hui pour d’autres sources d’énergie”, a déclaré lundi, sur les ondes de la VRT, le directeur, sur le départ, de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), Willy De Roovere. Le directeur en partance de l’AFCN était interrogé sur la question de savoir si le risque associé à l’énergie nucléaire est encore acceptable.

Evoquant la catastrophe de Fukushima et les problèmes de micro-fissures découvertes dans les cuves de certains réacteurs des centrales de Doel et Tihange, M. De Roovere est revenu sur le débat relatif à la sécurité de l’atome. “Nous ne devons pas nous faire d’illusion: il en va toujours ainsi avec une industrie, il y a un risque résiduel”, a-t-il estimé. Selon le directeur de l’AFCN, “on doit accepter l’existence d’un risque résiduel qui, à de très mauvais moments, peut conduire à une catastrophe”. “Alors se pose la question de savoir si un tel événement est acceptable pour la population. Je crois que cela est très difficile à cette époque”, a poursuivi Willy De Roovere, qui sera remplacé la semaine prochaine à la direction de l’AFCN par Jan Bens. A la question de savoir si le risque lui semblait acceptable, Willy De Roovere a répondu, “en toute honnêteté”, ne pas savoir. “Je pense qu’aujourd’hui, j’opterais pour d’autres sources d’énergie”, a-t-il concédé, tout en ajoutant qu’un tel choix pourrait avoir des conséquences économiques négatives. L’AFCN doit remettre à la mi-janvier au gouvernement des rapports sur les cuves des réacteurs Doel 3 et Tihange 2. (MUA)

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