La proportion de dirigeants étrangers à la tête des entreprises suisses a diminué en 2013

(Belga) La proportion de dirigeants étrangers dans les instances de décision des cent plus grandes entreprises suisses s’est contractée l’an passé, selon une étude du cabinet de recrutement Guido Schilling publiée lundi. Au cours des dernières années, la proportion de ressortissants étrangers dans les fonctions de direction n’avait pas cessé de s’accroître, passant de 36% en 2006 à 45% en 2011 pour stagner l’année suivante et finalement reculer à 42% en 2013, a indiqué le cabinet de recrutement dans un communiqué.

“Les économies européennes, et l’économie allemande en particulier, étant très prospères, elles sont en mesure d’offrir des perspectives attrayantes aux dirigeants étrangers sur leurs marchés nationaux”, a expliqué Guido Schilling, son patron, cité dans le communiqué. “Cependant, je ne m’attendais pas à une régression aussi marquée du taux d’étrangers dans les organes de direction”, a-t-il ajouté, soulignant que les entreprises helvétiques, fortement tournées vers l’exportation, avaient besoin des meilleurs dirigeants, “quelle que soit leur nationalité”. Pour cette neuvième édition, le cabinet a passé en revue les effectifs des 119 premières entreprises de Suisse. La majorité des entreprises de l’indice SMI, qui regroupe les 20 plus grosses capitalisations de la Bourse suisse, sont actuellement dirigées par des étrangers. La plus grosse capitalisation, le géant de l’alimentation Nestlé, est dirigée par le Belge Paul Bulcke. Le géant pharmaceutique suisse Novartis est quant à lui piloté par l’Américain Joseph Jimenez tandis que son rival Roche a confié les commandes à l’Autrichien Severin Schwan. Les électeurs suisses ont adopté le 9 février un texte qui vise à limiter l’immigration en imposant des contingents sur le nombre d’autorisations de séjours, ce qui suscite de vives inquiétudes dans les milieux économiques. (Belga)

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