La nom de Carat Duchatelet revendu alors que l’entreprise liégeoise cherche un repreneur

(Belga) La FGTB craint que les tentatives mises en oeuvre depuis début février pour trouver un repreneur à l’entreprise liégeoise Carat Duchatelet soient compromises par la vente de la marque par les propriétaires américains à une société française qui leur appartient.

Mercredi, lors d’une audience au tribunal de commerce de Liège, la FGTB a appris que la marque Carat Duchatelet avait été vendue en décembre dernier par les propriétaires américains de l’entreprise liégeoise. Le nom “Carat Duchatelet” est désormais la propriété d’une société française, Centigon, qui fait partie du groupe Carat Security et qui appartient donc aux mêmes propriétaires. Ce “tour de passe-passe juridique” fait craindre à la FGTB que la procédure en réorganisation judiciaire décidée en février dernier par le tribunal pour tenter de trouver un repreneur à l’entreprise liégeoise spécialisée dans la customisation de voitures de luxe ne soit mise à mal. “Ce qui était à remettre, c’était la marque, les travailleurs et leurs compétences, l’outillage et quelques commandes en cours”, détaille Mario Tamma, délégué FGTB. “Mais les offres remises par les repreneurs pourraient tomber à l’eau à cause de la vente de la marque, car un nouveau propriétaire serait contraint de se refaire un nouveau nom.” La FGTB critique également que les mandataires de justice désignés pour mettre en oeuvre cette procédure en réorganisation judiciaire ne se soient pas rendu compte plus tôt que la marque avait été revendue. Carat Duchatelet connaît des difficultés depuis février 2013 lorsqu’une restructuration avait été annoncée. Plusieurs licenciements avaient été effectués parmi les 104 membres du personnel, mais la procédure Renault n’avait pas abouti. Une seconde demande en réorganisation judiciaire avait été introduite début 2014. (Belga)

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