la FEB plaide pour une révision du droit de grève et du service minimal

(Belga) La 15e action des syndicats de la SNCB en deux ans de temps est “totalement irresponsable” pour la FEB. “La FEB rappelle son plaidoyer en faveur de l’introduction d’un service minimal dans les transports publics et souligne en outre que des grèves comme celle d’aujourd’hui prouvent qu’il est nécessaire de revoir notre droit de grève”, souligne la fédération des employeurs.

Pour la FEB, les motifs de la grève ne sont “nullement proportionnels aux conséquences qu’une telle action engendre pour les voyageurs, les entreprises et l’économie.” Si la FEB veut revoir le droit de grève, ce n’est pas “pour le brider, mais pour qu’il contribue à nouveau à un dialogue social digne de ce nom ainsi qu’à un climat social sain.” La FEB estime aussi que les syndicats recourent à la grève pour influencer les négociations en cours au lieu de donner “au dialogue social toutes les chances de réussir.” “Il est temps de mettre un terme à ce type d’abus de pouvoir. La grève de ce jour constitue une nouvelle occasion pour la FEB de rappeler son plaidoyer en faveur d’un régime de service minimum. C’est possible à l’étranger, pourquoi pas chez nous ? La FEB demande en outre une évaluation et une révision des règles actuelles relatives au droit de grève. En effet, ce droit n’est pas absolu. Il est indispensable de disposer d’un cadre légal pour le droit de grève, assorti de conditions, limitations et procédures clair”, souligne Bart Buysse, directeur général de la FEB. (Jonas Hamers)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content