La contrefaçon, un fléau qui touche tous les produits de consommation

(Belga) Si la contrefaçon ne touchait autrefois que les produits de luxe, elle concerne aujourd’hui de nombreux produits de consommation comme les médicaments, les pièces détachées ou les cigarettes. La “Fondation Non à la contrefaçon et à la piraterie” (Nanac), qui organise les Etats-généraux de la contrefaçon le 4 décembre, a rappelé, mardi, lors d’une conférence de presse, la nécessité d’unir tous les efforts des autorités nationales et internationales et des producteurs pour lutter contre ce fléau.

“Lors des Etats généraux de la contrefaçon, nous allons voir quels sont les problèmes que rencontrent les acteurs impliqués dans cette lutte ainsi que les lacunes de la législation. Les conclusions permettront à la Nanac d’accentuer sa lutte lors des actions qu’elle mène”, a souligné Tony Vandeputte, président de la Nanac. Cette fondation créée en 2010 axe son travail sur la sensibilisation des autorités et du public à la contrefaçon, agit en tant qu’intermédiaire entre institutions publiques et entreprises, accueille les entreprises et victimes d’une tromperie à la contrefaçon et défend les intérêts de toutes les parties auprès des instances compétentes. “La Belgique est une plaque-tournante des marchandises légales et contrefaites en Europe. De nombreuses contrefaçons transitent par Anvers et Bruxelles. Le travail est parfois difficile pour les douaniers qui doivent identifier les marchandises. La coopération entre les autorités nationales et internationales ainsi qu’avec les producteurs est vitale”, explique Noël Colpin, vice-président de la Nanac. Les Etats-généraux de la contrefaçon réuniront le 4 décembre différents acteurs impliqués dans la lutte contre les produits contrefaits (Nanac, Belgian Anti-Piracy Federation, Agoria, Etat fédéral (représenté par John Crombez), entreprises etc…) (DRIES LUYTEN)