Implantations commerciales: l’UCM en faveur d’une meilleure régulation

(Belga) L’Union des classes moyennes (UCM) se dit demandeuse d’une meilleure régulation des implantations commerciales en Wallonie qui permette “d’éviter la désertification des centres-villes”, alors que le gouvernement a adopté jeudi un avant-projet de décret définissant les critères d’autorisation des grandes implantations commerciales.

Le projet de décret permet notamment à la Wallonie de se prononcer directement sur les projets de grande ampleur (plus de 4.000 m2), évitant la concurrence stérile entre communes (sous-localisme) et l’apparition de zones de sous-offre ou de sur-offre. Il vise aussi à limiter les déplacements et éviter l’apparition de friches commerciales. Dans un communiqué, l’UCM estime que les “orientations générales” de ce projet du gouvernement wallon sont “positives”. “Actuellement, ce sont les communes qui décident dans tous les cas (qu’il s’agisse d’une surface de 40.000 ou 800 m2). Autant dire que les grands projets sont rarement refusés”, souligne l’organisation de classes moyennes. Mais l’UCM considère par contre que la “barre est placée trop haut” et que “la commission régionale devrait être consultée sur tous les projets de plus de 1.000 m2, comme c’est le cas actuellement au niveau fédéral”. En outre, l’UCM demande de “conserver la tradition fédérale de consultation sur les demandes de permis”. L’UCM rappelle que la proportion de locaux commerciaux inoccupés dans les centres-villes en Wallonie (les cellules vides) est à l’heure actuelle de 13,5% en moyenne et pourrait monter à 25% “si on ne fait rien à l’horizon 2025”. “Il est donc nécessaire de ne pas autoriser tout et n’importe quoi, mais d’examiner au cas par cas la pertinence de l’implantation de nouveaux commerces en dehors des centres-villes, voire de la décourager”, estime encore l’UCM. (Belga)

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