Sale temps pour les candidats bâtisseurs

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La législation énergétique plus stricte et une série d’autres facteurs, tels que la hausse des taux d’intérêt et la pénurie de terrains à bâtir, réduisent l’accessibilité financière de la construction, selon une étude de Maisons Blavier.

La législation énergétique plus stricte et une série d’autres facteurs, tels que la hausse des taux d’intérêt et la pénurie de terrains à bâtir, réduisent l’accessibilité financière de la construction, révèle une étude de la société de construction d’habitations Maisons Blavier.

Le budget moyen pour une construction s’élève à 232.703 euros en Flandre et à 217.062 euros en Wallonie. Plus de la moitié des constructeurs en Flandre (55 %) et en Wallonie (64 %) doivent même se contenter d’un budget maximum de 200.000 euros, selon cette étude réalisée en février et mars derniers auprès de 566 candidats constructeurs d’une habitation particulière. Parmi les sondés, 53 % provenaient de Flandre, 42 % de Wallonie et 5 % de Bruxelles.

L’architecture moderne est la plus recherchée tant en Flandre (29 %) qu’en Wallonie (28 %). En outre, le style classique ou pastorie est plus apprécié en Flandre (28 %) qu’en Wallonie. Dans le sud du pays, les bâtisseurs optent davantage pour une architecture contemporaine (23 %), un style sensiblement moins recherché dans le nord (16 %).

Un bâtisseur sur dix conçoit son habitation personnellement. Les constructeurs flamands (12 %) s’avèrent un peu plus engagés en la matière que les Wallons (9 %). L’investissement dans l’une ou l’autre forme de confort ou de luxe est aussi relativement plus important en Flandre.

Maisons Blavier note encore que 40 % des personnes interrogées reportent tout ou partie de leur projet de construction en raison de la crise économique. Il n’est par conséquent pas étonnant que deux constructeurs sur trois (64 %) réalisent eux-mêmes un ou plusieurs travaux. Les bricoleurs donnent la préférence à l’installation de la cuisine (33 %) et de l’électricité (33 %), suivie par les sanitaires (22 %), les sols (22 %) et le chauffage (22 %).

Trends.be, avec Belga

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