Sale temps pour l’immobilier belge

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Après une année 2011 durant laquelle la hausse des prix de l’immobilier a à peine atteint l’inflation, 2012 s’annonce pire encore pour le marché belge, avant une année 2013 un peu meilleure.

Si l’année 2011 a été marquée par une hausse des prix sur le marché immobilier belge qui a péniblement atteint le niveau de l’inflation, l’année 2012 n’offre pas de meilleures perspectives, en particulier dans le secteur du neuf, indique une étude d’ING sur l’évolution du marché immobilier et de la construction en Belgique.

Certes, l’année dernière a enregistré un nombre exceptionnel de transactions (127.330 soit 5 % de plus que la moyenne de 2004-2008) en raison de l’arrivée d’investisseurs en cours d’année sur le marché. “Mais le dynamisme au niveau des transactions ne s’est pas retrouvé au niveau des prix”, a résumé au cours d’une conférence de presse Julien Manceaux, senior economist chez ING.

Avec une croissance annuelle de 3,7 %, les prix de l’immobilier en Belgique ont, de fait, évolué en ligne avec l’inflation. Un résultat en demi-teinte mais qui fait figure d’exception en comparaison avec l’évolution du marché immobilier d’autres pays européens comme l’Italie, l’Espagne ou l’Irlande.

En ce qui concerne les prix, ING s’attend à une moins bonne année en 2012, avec une hausse des prix de 1,5 %, inférieure à l’inflation, tandis que 2013 devrait connaître une conjoncture économique plus favorable. A partir de 2014, une probable hausse des taux d’intérêt pourrait toutefois venir peser sur le marché immobilier.

Trends.be, avec Belga

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