Résidence La Sucrerie : 15 ans sans facture de chauffage

Situé au coeur de Gembloux, le site de l’ancienne Sucrerie est en passe d’accueillir un bâtiment basse énergie (K20) regroupant 1.500 m² de commerce et 36 appartements. Particularité : les propriétaires reçoivent la garantie de se passer de tout frais de chauffage durant les 15 prochaines années.

Rue de la Sucrerie, 5030 Gembloux – à côté du Colruyt

Situé au coeur de Gembloux, le site de l’ancienne Sucrerie est en passe d’accueillir un bâtiment basse énergie (K20) regroupant 1.500 m² de commerce et 36 appartements. Particularité : les propriétaires reçoivent la garantie de se passer de tout frais de chauffage durant les 15 prochaines années.

S’il faut préciser que chacun des 36 propriétaires devra s’acquitter d’un forfait de 6.500 euros pour l’installation, on s’interroge : quelles techniques permettent d’éviter tout frais de chauffage sur une telle période ? “Pour produire et récupérer l’énergie, le bâtiment sera muni de 200 m² de panneaux photovoltaïques, d’une unité de cogénération au gaz naturel (produisant électricité et chaleur) et d’un système de récupération des calories produites par la climatisation du centre commercial (qui chauffera l’eau sanitaire)”, révèle Olivier Luxen, gérant de Progecoo, maître de l’ouvrage.

En parallèle, toutes les mesures sont prises pour éviter tout gaspillage d’énergie : “Le bâtiment bénéficie d’une remarquable enveloppe isolante (panneaux en mousse résolique pour les murs creux, cellulose dans la toiture, blocs de terre cuite haute densité, étanchéité à l’air/chaleur des appartements) et d’un système de ventilation double flux qui permet de recycler la chaleur produite (jusqu’à 90 %) et de renouveler entièrement l’air des appartements.”

Apparence traditionnelle

Au fond, pourquoi pas plus de 15 ans ? “Cette période peut être étendue si les pouvoirs publics prolongent la garantie financière liée aux certificats verts. Cependant, les panneaux photovoltaïques seront probablement en fin de vie. Il faudra les remplacer mais comme les technologies auront évolué, on doublera voire triplera la productivité en énergie.”

Entamé en septembre 2008, le chantier devrait s’achever à la fin de l’année. Le 30 mai, les chapes des commerces seront réalisées et la toiture sera posée, tout comme les châssis. On réalise en ce moment les câblages électriques et sanitaires. “Les visiteurs découvriront un bâtiment d’apparence traditionnelle qui contient les technologies les plus pointues, conclut Olivier Luxen. Nous souhaitons faire prendre conscience au public qu’il est possible d’allier le durable, la qualité et les économies. Le coût de construction n’est pas plus élevé, il faut simplement se montrer particulièrement actif dans la réflexion comme dans la mise en oeuvre. Mais cela en vaut la peine.”

Cyrus Pâques / Canal ordinaire

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content