Quand l’immobilier et le personnel deviennent des obstacles

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Les deux grands obstacles à l’expansion internationale des entreprises belges seraient l’immobilier et le personnel, selon un sondage en ligne mené par Regus. Un vrai problème, sachant que près de 70 % du PIB belge dérive des exportations.

Les entreprises belges actives sur les marchés internationaux enregistrent de meilleurs résultats (chiffre d’affaires, bénéfices ou les deux) que celles qui se concentrent sur leur marché national. Si, pour ces dernières, il est question d’expansion internationale, “l’immobilier” et “le personnel” constituent des obstacles majeurs, si l’on en croit les conclusions de l’enquête internationale de Regus, qui a recueilli les témoignages de plus de 12.000 managers dans 85 pays.

L’enquête du leader des solutions de travail flexibles met en lumière la nécessité de faire évoluer les comportements de ces entreprises tournées vers leur marché national. “Un véritable fossé sépare les entreprises belges qui mènent déjà des activités à l’international (dont 76 % prévoient de s’étendre encore davantage) et celles qui n’opèrent que sur leurs marchés nationaux (seules 32 % d’entre elles envisagent de se développer à l’étranger dans les années à venir)”, chiffre Regus.

“Ce rapport démontre que les entreprises belges qui ont diversifié leurs activités à l’étranger se portent mieux que celles qui ne se concentrent que sur leur marché national, analyse Olivier de Lavalette, directeur général de Regus pour l’Europe du Nord et de l’Ouest. Ces dernières devraient chercher des manières efficaces et rentables de se tourner vers l’étranger si elles veulent augmenter leur chiffre d’affaires. Avec près de 70 % du PIB belge dérivant des exportations, cet élément restera essentiel pour accélérer la croissance économique belge.”

Immobilier et personnel constituent les principaux obstacles au développement à l’international

– 34 % des entreprises mondiales déclarent que l’établissement d’une présence physique dans un pays étranger représente le plus grand obstacle à leur expansion internationale. En Belgique, 24 % des entreprises partagent cet avis.

– 63 % des entreprises mondiales et 60 % des entreprises belges déclarent également que, dans le cas de l’établissement d’une division à l’étranger, le contrat de bail doit être de courte durée. On ne peut en effet prévoir à quelle vitesse l’activité se développera.

– Les avis divergent quant à la provenance des membres de la direction pour les activités à l’étranger : 53 % des personnes interrogées privilégient un manager issu du pays d’origine de l’entreprise, tandis que 47 % optent pour un dirigeant local.

– Les avis sont également partagés quant aux compétences linguistiques des membres de la direction de la filiale : 48 % des répondants jugent une maîtrise de la langue locale nécessaire. En Belgique, ce pourcentage atteint 49 %.

Trends.be

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