Nouveau siège de l’Otan : la première pierre est posée

Pour le Premier ministre Yves Leterme, les futures installations de l’Otan constituent “une preuve visible” du succès de l’Organisation. Le nouveau siège comporte une impressionnante architecture métallique. Une poutre principale supporte huit structures latérales pouvant accueillir 120.000 m² de bureaux.

La première pierre du nouveau quartier général de l’Otan a été posée jeudi matin à Haren (Bruxelles), en face des bâtiments qu’elle occupe actuellement. Les nouvelles installations, dont le coût est évalué à un demi-milliard d’euros, occuperont 250.000 m² et seront placées sous gestion belge. Si tout se déroule comme prévu, les premiers cartons de déménagement du QG pourront être déballés mi-2015.

La décision de construire un nouveau site date de 1999. Les bâtiments existants avaient fait leur temps et ne représentaient d’ailleurs à l’origine qu’une solution provisoire, afin d’héberger d’urgence l’Otan, obligée de se replier vers la Belgique à la suite de la décision du général de Gaulle de retirer la France de la structure militaire.

Depuis lors, l’Otan est à Bruxelles pour y rester, a souligné jeudi Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, sous le regard du Premier ministre belge, Yves Leterme, et du ministre de la Défense, Pieter De Crem.

Ceux-ci se sont félicités de cette présence à Bruxelles, aux côtés de nombre d’autres organisations internationales. D’autant plus que les nouvelles installations abriteront 4.500 personnes et devraient déboucher sur la création de 10.000 emplois dérivés dans la région, a précisé Pieter De Crem.

Nouveau siège de l’Otan : une impressionnante architecture métallique où le verre est très présent

Le nouveau siège comporte une impressionnante architecture métallique (voir photos). Une poutre principale supporte huit structures latérales pouvant accueillir 120.000 m² de bureaux. Le verre est très présent et les techniques modernes de construction ont été utilisées afin de réduire l’empreinte environnementale.

Les 40 hectares de terrain ont été mis gratuitement à la disposition de l’Otan par la Belgique. Le coût des travaux a été évalué à 460 millions d’euros, auxquels s’ajouteront au moins 17,5 millions pour la sécurisation et 25 millions de matériel audiovisuel. Selon Pieter De Crem, le coût réel restera dans les limites de l’évaluation si l’on tient compte de l’inflation. Le financement est assuré par les moyens communs de l’organisation.

Pour Yves Leterme, ces nouvelles installations constituent une preuve visible du succès de l’Otan. Les anciens bâtiments seront cédés à la Défense belge mais leur nouvelle utilisation n’a pas encore été définie. Il n’est toutefois pas exclu que certains pays partenaires de l’Otan s’y installent.

Trends.be, avec Belga

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