Les nouvelles artères les plus courues

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Dans son nouveau baromètre, publié cette semaine, l’agence bruxelloise Atrium renforce ses méthodes de comptage et les élargit à toutes les artères commerçantes importantes de la région (42). Elle cible également les attentes des consommateurs urbains.

Le dernier recensement “piétons” réalisé par Atrium, l’Agence régionale du commerce de centre-ville annonce 1.576.686 passants journaliers dans la capitale . Son baromètre 2014 présente pour la première fois des indicateurs de fréquentation sur toute la Région bruxelloise et ajoute ainsi 15 nouveaux quartiers aux 27 répertoriés depuis cinq ans avec des méthodes de fiabilité uniques.

Le classement de fréquentation est toujours dominé par la rue Neuve (43.000 passants par jour) et ses voisines, la rue des Fripiers (28.000 passants) et le boulevard Anspach (près de 28.000 passants également). Suivent les traditionnelles chaussée d’Ixelles (Porte de Namur) avec plus de 31.000 passants et rue de Brabant (25.000 passants). Deux quartiers font leur entrée dans le top 25 (voir tableau) : la rue des Tongres (plus de 13.700 piétons par jour) et l’avenue de l’Université (cimetière d’Ixelles) y affiche plus de 9.000 piétons journaliers.

Les progressions les plus significatives depuis 2006-2007, soit avant la crise, concernent la rue des Fripiers (+ 39 %), la rue de Brabant (+ 24 %), la chaussée d’Ixelles (+ 12 %) et la rue Neuve (+ 7 %). Et parmi les nouveaux venus qui montent, on pointera le quartier du Karreveld (Molenbeek-Saint-Jean), qui confirme une tendance constante à la hausse, avec des valeurs record de + 32 % à + 72 % ! A contrario, parmi les quartiers à surveiller, où les flux de piétons se tassent ou stagnent, on recense Dansaert, Saint-Gilles, Congrès (place de la Liberté), le Mont des Arts (Ravenstein) et Helmet (Schaerbeek). “La tendance est globalement positive, mais n’oublions pas que Bruxelles a été 15e sur 33 au classement Globe Shopper City Index 2012”, prévient Julien Bacq, le directeur du développement commercial chez Atrium. Ce dernier insiste notamment sur l’impact positif ou négatif des grands travaux publics (chantiers urbains, métro, parkings, etc.) qui impactent directement le commerce dans la zone concernée des mois voire des années durant.

Mieux cibler et prévenir les attentes des clients Pas moins de 12.459 enquêtes réalisées en face-à-face et 29 panels animés par un expert indépendant permettent en outre à Atrium de relayer les principales demandes du client bruxellois. “Attaché à son quartier de proximité, il souhaite retrouver un lien avec le commerçant et un conseil ciblé et personnalisé. Il recherche également davantage de commerces originaux et innovants. Il est aussi très sensible à la qualité et à la convivialité de l’environnement urbain (aménagement de l’espace public, confort, originalité, gestion de la propreté, organisation d’événements et de marché). Améliorer ce cadre de vie dans les quartiers commerçants est donc plus que jamais une priorité”, résume Julien Bracq, en pointant particulièrement la rue Neuve ou la Porte de Namur. “Notons encore que, dans ce contexte, la grande distribution, qui a beaucoup innové, se trouve aujourd’hui face au défi de se réinventer. La tendance est au branding des marques avec des formats adaptés à la ville”, ajoute le directeur général d’Atrium, Arnaud Texier.

PHILIPPE COULÉE

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