Les Belges ont pu noter “leur” ville selon une dizaine de critères, allant du logement à l’administration, en passant par les soins de santé et le marché du travail. Résultat : les cinq premières villes du classement de Test-Achats sont flamandes. Et Bruxelles n’arrive qu’en 18e position.
Test-Achats a “donné la parole” aux habitants de Bruxelles, de 10 villes flamandes et de 10 villes wallonnes à propos de la qualité de vie dans leur ville. 11 facteurs ont été examinés et plus de 2.700 réponses ont pu être traitées. Précisons que, dans chaque province, Test-Achats a sélectionné le chef-lieu et la ville la plus importante en termes d’habitants.
“Le logement vient en tête des suffrages, suivi de la sécurité et de la criminalité, révèle Test-Achats lundi. Ensuite viennent la mobilité et le transport. L’emploi arrive à la 4e place, les soins de santé à la 5e. La qualité de l’enseignement et les modalités d’inscription ainsi que les coûts arrivent seulement en 11e place.”
Qualité de vie : les atouts qui la boostent…
Pour les habitants de cinq villes du classement, les magasins et les services ont une influence positive : “Bureaux de poste, banques, supermarchés, pharmacies, distributeurs de billets, restos, etc., rendent la vie des citadins un peu plus facile mais pas dans la même mesure partout, nuance l’association de défense des consommateurs. Les Hasseltois, par exemple, trouvent que la mobilité et le transport contribuent plus positivement à la qualité de la vie dans leur ville que les magasins. A Bruges et Mons, c’est le patrimoine historique qui, selon de nombreux habitants, a le plus de valeur. La culture, le sport et les loisirs ont une grande influence sur la qualité de vie des Genkois et Gantois.”
… Et les faiblesses qui la menacent en Belgique
L’insécurité et la criminalité “constituent les plus grandes menaces sur la qualité de vie pour le plus grand pourcentage des habitants de douze des villes, indique encore Test-Achats. Cela semble même être l’aspect le plus négatif pour 38 % des Bruxellois, des Malinois et des Courtraisiens, et pour 36 % des Carolos.”
La ville de Charleroi forme d’ailleurs, “avec Vilvorde, Verviers et Liège, un quartet où le sentiment de sécurité est modéré à très bas. Bruges, Hasselt, Louvain et Marche-en-Famenne sont considérées, à l’opposé, comme très sûres.”
De manière générale, le titre de “problème le plus perturbant pour la qualité de vie en ville” est attribué à la mobilité : “Seuls les Anversois (environnement et pollution) et les Arlonais et les Louvanistes (logement) citent d’autres critères comme étant les plus négatifs.”
Les villes flamandes sont les plus appréciées du pays
Le classement (voir ci-dessous) est composé d’un groupe de tête de huit villes où il fait bon vivre : Bruges, Genk, Gand, Hasselt, Courtrai, Louvain, Marche-en-Famenne et Malines. Pour tous les aspects, Hasselt et Bruges se situent en tête de classement alors que Charleroi occupe quasi systématiquement la dernière place. Vilvorde est la ville flamande dont les résultats sont les plus décevants. Bruxelles également ne présente pas les meilleures résultats.
“Que Bruges obtienne le plus haut score de satisfaction concernant l’aspect de la ville n’est pas vraiment étonnant, pointe l’association. Mais Gand, Hasselt, Louvain et Marche-en-Famenne plaisent également à leurs habitants.”
La satisfaction du Belge par rapport à “sa” ville tend à baisser
Sur les cinq dernières années, la plupart des villes ont conservé une certaine stabilité dans l’appréciation par leurs habitants. Pour certaines, cependant, “le signal est clairement au rouge : à Verviers 63 %, à Charleroi 61 %, et à Bruxelles 53 % des habitants trouvent que la qualité de vie s’est dégradée ces cinq dernières années. L’exemple vient de Malines et de Marche-en-Famenne où 69 % des habitants estiment que la qualité de vie s’est améliorée dans leur ville.”
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