Le permis du projet Neo au Heysel annulé par le Conseil d’Etat

© neobrussels.com

Le Conseil d’Etat a annulé lundi l’arrêté du gouvernement bruxellois relatif au projet Neo sur le plateau du Heysel. Le recours émanait de particuliers et de commerçants riverains du site.

L’exécutif régional souhaite réaliser à cet endroit plusieurs projets de grande envergure afin de garantir le rayonnement international de Bruxelles. Il s’agit plus particulièrement de la construction d’un centre international de congrès d’une contenance minimale de 3.500 places, d’une salle de spectacles de grande capacité (15.000 places) et d’un centre commercial d’une superficie de 72.000 m2.

La Haute juridiction administrative a annulé l’arrêté de modification du plan régional d’affectation du sol de Bruxelles dans la mesure où il concerne le site du Heysel.

Le Conseil a jugé que les exigences du rapport d’incidences sur l’environnement n’ont pas été remplies sur certains points. Ainsi, l’existence d’autres solutions raisonnables pour le site du Heysel n’a pas été examinée. L’évolution ultérieure des aspects environnementaux si le site du Heysel n’avait pas reçu une nouvelle affectation n’a pas non plus été vérifiée. La suppression de l’obligation prévue antérieurement d’introduire une demande d’autorisation globale pour l’ensemble du site du Heysel ne paraît pas non plus avoir fait l’objet d’une étude d’incidences sur l’environnement.

Par ailleurs, le Conseil constate que le plan n’a pas apporté de solution à la problématique de la mobilité, qui avait été constatée lors de l’élaboration de celui-ci.

L’échevin du Tourisme de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, également président de Brussels Expo, avait encore indiqué la semaine passée qu’il espérait poser la première pierre du centre commercial au début de 2018

Partner Content