Le Ministre Henry débloque enfin le Port du Bon Dieu

© Arbre d'Or - Atenor 06/2011

A Namur, le Port du Bon Dieu est un site de plusieurs hectares idéalement situé en bordure de Meuse et affecté depuis toujours à des activités économiques. Il a peu à peu été englobé par le développement urbain voisin. Depuis six ans déjà, le promoteur Atenor est en discussion avec les édiles namurois pour revitaliser ce site sous forme de logements, avec une offre d’une centaine d’appartements et un ensemble d’activités publiques urbaines (commerces et parkings sous-terrains).

Pour rendre cette revitalisation possible, il était nécessaire de déroger au plan de secteur qui affecte actuellement l’ilot urbain en zone d’activités économiques (ZAE). C’est aujourd’hui chose faite puisque le Ministre wallon de l’Aménagement du territoire, Philippe Henry, signe aujourd’hui l’arrêté de reconnaissance définitive du site en tant que SAR (site à réaménager), signature qui permettra d’amorcer le projet immobilier. “Ce projet immobilier prévoit 90 logements par hectare, ce qui constitue une densification urbaine idéale”, a commenté Philippe Henry. Après démolition des anciens entrepôts désaffectés et acquisitions de l’ensemble du foncier requis, Atenor pourra enfin lancer le projet, plusieurs fois présenté à la Ville de Namur et remanié. Le reste du site devrait rester disponible pour envisager un ensemble d’activités publiques en plein centre urbain, selon les souhaits futurs des édiles communaux.

Du côté du promoteur Atenor, on se réjouit de ce déblocage du dossier et de l’accord enfin passé entre Région et Ville qui met fin à un parcours du combattant “ayant frôlé la saga”. Selon Stéphan Sonneville, son administrateur délégué, le statut régional de Site à réaménager (SAR) devrait enfin doter Namur d’une entrée de ville de qualité. “Bien que le SAR ne définisse pas de critères architecturaux, nous avons présenté ce que pourrait être un ensemble résidentiel au coeur d’un espace public retrouvé. Nous ne pouvons qu’inviter les Namurois à s’intéresser à l’ensemble de ce projet pour constater combien il évite les écueils décriés par ailleurs : une architecture sobre qui résistera au temps, une implantation qui évite résolument une littoralisation du bord de Meuse, des parkings en sou-sols afin de limiter les nuisances et des espaces publics nouveaux, dont le chemin de halage et le Ravel, rendus aux promeneurs.” Atenor devrait déposer une demande de permis de bâtir portant sur une centaine d’appartements dans les prochaines semaines. Les travaux pourraient commencer dès 2012, pour une durée de deux ans maximum.

Philippe Coulée

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