Le marché immobilier bruxellois a été stable en 2014

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Les notaires de Bruxelles ont présenté mardi matin le résultat des ventes immobilières dans les 19 communes en 2014. Alors que le baromètre des notaires vient d’annoncer un bond de 5% de l’activité immobilière et que les taux fixes sont historiquement bas, le nombre de transactions à Bruxelles a baissé en 2014 (7,9% des transactions en Belgique, soit un recul de 12,2% par rapport à 2013).

Cette disparité régionale est attribuée aux délais supplémentaires imposés par l’obligation de fournir, depuis le 1er août, les renseignements urbanistiques dès la signature du compromis de vente. Les notaires de Bruxelles n’ont pas ressenti d’effet lié à la régionalisation du bonus-logement au 1er janvier.

Les prix du marché bruxellois en augmentation restent inférieurs à ceux des autres capitales européennes. L’offre et la demande étant en équilibre, il n’y a pas de bulle immobilière. Les biens surévalués partent rarement. Le parc immobilier tend à être tenu par un nombre de propriétaires occupants moindre, 50% à Bruxelles contre 70% pour la moyenne nationale. Le notaire Olivier Neyrinck juge crucial de “favoriser l’accès au logement, surtout pour les premiers acquéreurs. Ils doivent continuer à bénéficier d’incitants fiscaux, notamment de l’abattement”. M. Neyrinck propose l’étalement du paiement des droits d’enregistrement.

Inversement à 2013, les prix médians affichent en 2014 une légère augmentation pour les maisons (de 350.000 à 360.000 euros, soit une progression de 2,9%) et une baisse relative pour les appartements (de 190.000 à 185.000 euros, soit une diminution de 2,6%), notamment trois chambres. Les variations entre les communes sont inchangées: Ixelles, Uccle et Woluwe-Saint-Pierre tiennent le haut du pavé pour les maisons avec des prix médians de 500.000 euros.

Une progression est notée pour les villas à Woluwe-Saint-Pierre et Uccle. La demande étant plus forte que l’offre, le prix médian des immeubles de rapport est en hausse (de 484.000 à 570.000 euros), et moins de ventes ont été enregistrées. Pour les garages (23.000 euros en moyenne) et les emplacements de parking (entre 16.500 et 31.500 euros), l’augmentation de 9,5% est imputée à la pénurie de places en rue. La chute du nombre de permis de bâtir (-18,3%) s’explique par l’épuisement des terrains restant à vendre à Bruxelles.

L’année 2015 s’annonce similaire à celle écoulée.

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