L’architecture d’intérieur à prix d’ami

© R. Callebaut

Qui n’a jamais songé à faire appel à un professionnel pour réaménager son intérieur de manière plus contemporaine ? Oui, mais à quel prix ? Qu’à cela ne tienne, une jeune agence parisienne s’est mise en tête de séduire les propriétaires récalcitrants au mot “tendance” en proposant ses services à un tarif ultra-compacté et fixe : 12 euros le m², pour un minimum de 25 m².

Qui n’a jamais songé à faire appel à un professionnel pour réaménager son intérieur de manière plus contemporaine ? Oui, mais à quel prix ? Qu’à cela ne tienne, une jeune agence parisienne s’est mise en tête de séduire les propriétaires récalcitrants au mot “tendance” en proposant ses services à un tarif ultra-compacté et fixe : 12 euros le m², pour un minimum de 25 m².

Tel est le pari de Virgile Brodziak, publiciste, et Nelson Wilmotte, architecte, fondateurs d’Architurn, rejoints par Simon Istolainen, créateur de start-up en vogue (MyMajorCompany). “Les architectes aujourd’hui ont une telle aura qu’ils peuvent paraître inaccessibles pour le commun des mortels, qui plus est pour de petits projets, avance Nelson Wilmotte. Nous voulons prouver le contraire.”

Pour démocratiser la profession, les jeunes trublions ont imaginé des services entièrement en ligne. Le client commence par compléter un questionnaire où sont exprimés ses goûts et ses envies “pour un dialogue équivalent à celui qu’il rencontrerait avec un architecte lors d’un rendez-vous”. Le client, toujours lui, remet ensuite son propre plan d’aménagement. C’est alors qu’intervient l’agence, qui désigne un de ses 10 architectes “maison” (disséminés dans toute l’Europe) et remettra 15 jours plus tard un projet personnalisé sous forme de plan professionnel et d’une série de perspectives en 3D.

“Entre-temps, les échanges restent possibles à travers le site par e-mail, chat ou Skype afin d’affiner la proposition”, promet Architurn. Une initiative à qui l’on pourrait reprocher de casser les prix du marché ? “Nous pensons au contraire que cela l’ouvrira à des personnes qui, de toutes façons, n’auraient pas osé franchir le pas”, se défend Nelson Wilmotte.

Antoine Moreno

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