Immobilier : les maisons mitoyennes ont la cote à Namur

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Si les maisons namuroises les plus chères n’ont toujours pas la faveur des acquéreurs, les maisons de moins de 150.000 euros rencontrent un très fort succès depuis deux ans, tandis que les mitoyennes, très peu attirantes voici quelques années, sont elles aussi très prisées.

En 2010, le nombre de transactions immobilières dans la province de Namur a augmenté de 7,9 %, selon les notaires namurois. C’est la plus forte progression en Wallonie après le Brabant wallon.

Le marché n’a toutefois pas encore rattrapé son niveau d’avant la crise. Et les maisons les plus chères, au-delà de 250.000 euros, n’ont toujours pas la cote. A l’inverse, les maisons en dessous de 150.000 euros rencontrent un très fort succès depuis deux ans : “On se les arrache !”, note même Etienne de Francquen, notaire à Namur. Les maisons mitoyennes, très peu attirantes voici quelques années, sont elles aussi très prisées, à présent.

Le prix des terrains à bâtir semble également avoir atteint un pic : “Au-dessus de 100.000 euros, les acheteurs sont très réticents.”

Autre constat : un fort attrait pour les appartements. “On en construit maintenant partout, même dans les communes plus rurales comme Beauraing et Rochefort”, confirme Etienne de Francquen.

Ces tendances générales ne doivent toutefois pas cacher de grosses disparités entre les communes. Le nord de la province, les entités de Namur et Gembloux notamment, reste bien plus cher que le sud. La proximité des services et de l’autoroute l’explique en partie. Dans le sud, la commune de Ciney attire toutefois de plus en plus. Le prix des maisons deux ou quatre façades y est maintenant, en moyenne, quasiment aussi élevé qu’à Namur.

Trends.be, avec Belga

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