Immobilier à Namur : les maisons jointives ont la cote

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Stable, tant pour le volume des transactions que pour le prix des biens vendus : telle est la conclusion des notaires pour l’immobilier en province de Namur. Mais “stable” n’empêche pas le marché d’y être contrasté. Voici leurs conclusions.

Le marché immobilier à Namur s’est caractérisé, en 2011, par une stabilité tant pour le volume des transactions que pour le prix des biens vendus.

Pour les terrains à bâtir, les notaires de la province constatent que les prix de vente ont tendance à baisser dès que l’on s’écarte du coeur de la commune : ils ne dépassent pas les 100 euros du m² pour un terrain de 10 ares.

Les maisons jointives ont la cote : “Elles ne sont plus dénigrées et leurs prix sont résistants mais sans excès”, analyse le notaire Etienne de Francquen. Les maisons modestes, sous les 150.000 euros, se vendent elles aussi très bien, un peu mieux que les maisons moyennes, entre 150.000 et 225.000 euros.

Les maisons quatre façades ont en revanche moins de succès : au delà de 250.000 euros, elles se vendent mal. Leurs prix stagnent voire baissent.

Une forte demande se fait sentir pour les appartements. Leurs prix augmentent. A Namur, par exemple, le prix moyen au m² pour un appartement neuf est de 2.500 euros.

La vente de biens commerciaux se porte moins bien : “Tous les centres-villes namurois souffrent, surtout les rues secondaires où plus rien ne se loue, ni ne se vend”, constatent les notaires.

Les terres de cultures ont toujours une tendance à la hausse des prix.

Immobilier à Namur : six éléments remarquables pointés par les notaires

1. Les terrains à bâtir ont doublé voire triplé de valeur, sauf à Namur et Dinant : la première connaissait déjà en 2001 des prix assez élevés, la seconde souffre quant à elle de problèmes géographiques intrinsèques.

2. C’est dans les communes où les prix étaient les plus bas en 2001 qu’ils ont le plus augmenté en pourcentage.

3. Les prix des maisons jointives ont doublé presque partout, mais il faut ajouter leurs revenus locatifs et soustraire les travaux pour connaître leurs rendements réels.

4. Les valeurs des maisons 4 façades a augmenté également mais dans une moindre mesure, de 50 % à 100 %.

5. Les appartements ont également connu une plus-value dans les mêmes proportions, avec une flambée particulière à Sambreville.

6. Il ne faut pas oublier que les plus-values sur un terrain sont taxées en cas de vente dans les huit ans de l’achat et de vente de bien construit dans les cinq ans (si ce n’est pas l’habitation du contribuable).

Les notaires concluent en précisant qu’ils “n’oseraient pas comparer le rendement d’un portefeuille-titres ou d’un compte d’épargne avec celui d’un bien immobilier investi en région namuroise… Les chiffres parlent d’eux mêmes et confirment la confiance que le public peut mettre dans leurs recommandations et la sécurité qu’ils apportent aux transactions immobilières.”

Trends.be

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