Immobilier à Bruxelles : les prix baissent (presque) tous azimuts

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Globalement, les prix dans les sept catégories immobilières recensées par les notaires bruxellois ont baissé l’an dernier, d’environ 4,5 % par rapport à 2008. La plus forte chute (- 6,5 %) a été enregistrée du côté des maisons unifamiliales. A l’inverse, le tarif des appartements 3 chambres et plus a légèrement progressé (+ 0,3 %).

Les notaires bruxellois ont clairement ressenti une baisse de leurs activités dans le courant de 2009 : le nombre de transactions, pour toutes catégories de biens, a diminué de 15 % à 20 %. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée par les ventes notariales de Bruxelles (NVN), qui présentaient mardi les prix de vente obtenus tout au long de 2009 pour le marché immobilier bruxellois.

Ci-dessous, les évolutions de prix en 2009 par rapport à 2008, catégorie par catégorie. Attention : le nombre de communes étudiées varie selon les segments.

Maisons unifamiliales : – 6,5 % (19 communes).

Maisons de commerce et de rapport : – 5 % (19 communes).

Appartements 1 chambre : – 2,7 % (13 communes).

Appartements 2 chambres : – 0,4 % (19 communes).

Appartements 3 chambres ou plus : + 0,3 % (9 communes).

“Les chiffres peuvent s’expliquer par le fait que les appartements intéressent beaucoup plus les petits investisseurs, déçus par le manque de performance des placements bancaires et par les prix des maisons jugés trop chers”, argumente Robert Langhendries, notaire à Uccle.

Les 6e et 7e catégories représentent les garages et les terrains. Des biens rares, donc chers : leurs chiffres ne permettent pas réellement de tirer des conclusions ou des évolutions.

Immobilier à Bruxelles : – 4,5 % en 2009 globalement… mais les affaires repartent à la hausse

Globalement, toutes les catégories confondues ont baissé d’environ 4,5 % par rapport à 2008, mais les affaires repartent à la hausse depuis la fin de 2009. “C’est surtout début 2009 que les vendeurs et les acquéreurs ont marqué un certain attentisme, remarque Gaëtan Bleeckx, notaire à Saint-Gilles. A partir du mois d’avril, la confiance est revenue.”

Les notaires ajoutent que, pour le propriétaire vendeur, il est de plus en plus important de fixer un prix correct, en phase avec la valeur réelle du bien, et non un prix espéré. Actuellement, les vendeurs ne sont pas pressés de vendre et ont décidé “d’attendre des jours meilleurs”. Or, il est important d’adapter ses exigences au prix du marché pour pouvoir vendre dans un délai rapide.

Selon les notaires, même si certains propriétaires doivent actuellement se résigner et diminuer leurs prétentions à la baisse, la brique est un “investissement qui ne fond pas”, contrairement aux investissements en Bourse. Ils soulignent enfin qu’en 2009, souvent présentée comme l’année de tous les dangers, le marché ne s’est pas effondré. Et entrevoient pour 2010 une année “en équilibre” pour les vendeurs et acquéreurs.

Trends.be, avec Belga

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