“Il n’y a pas de bulle immobilière en Belgique !”

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“Le problème, dans notre pays, n’est pas la baisse de la demande de biens immobiliers, puisque le nombre de ménages continue de progresser, mais la solvabilité de ces demandes !”, estime le patron de la Confédération Construction.

La situation économique étant ce qu’elle est, le prochain gouvernement sera certainement amené à prendre de nouvelles mesures budgétaires. Celles-ci ne devront toutefois pas viser le secteur de la construction, “déjà imposé à hauteur de 23 milliards d’euros par an et où les marges budgétaires restantes sont très faibles”, a plaidé mardi Robert de Mûelenaere, administrateur délégué de la Confédération Construction, à l’occasion de la présentation des prévisions 2011 du secteur de la construction.

Pour le responsable de la fédération patronale, les incitants aux mesures d’économie d’énergie doivent principalement être maintenus, d’autant que, d’ici dix ans, des normes plus strictes seront imposées en la matière par l’Europe, ce qui fera inévitablement grimper les prix des logements neufs.

Par ailleurs, “il faut se préparer à une hausse des taux hypothécaires. Or, ces dernières années, la faiblesse des taux a permis de compenser la lente érosion des capacités d’investissement des ménages. Quant aux prix des logements, eux, ils ne baisseront pas. Au mieux, ils progresseront moins rapidement.”

A ses yeux, “il n’existe pas de bulle immobilière” en Belgique. Au contraire : “Le problème, dans notre pays, n’est pas la baisse de la demande puisque le nombre de ménages continue de progresser, mais la solvabilité de ces demandes !”

Enfin, la Confédération Construction a plaidé pour que le régime provisoire du taux réduit de TVA à 6 % sur les rénovations dans les bâtiments âgés de cinq à quinze ans soit “définitivement adopté”.

Trends.be, avec Belga

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