Europe et police fédérale lorgnent la Cité administrative

© SAQ/Jaspers-Eyers and Partners/Archi2000

Qu’est-ce qui pourrait bien pousser la police fédérale et la Commission européenne (OIB) à vouloir investir ces lieux bientôt rénovés de fond en comble par leurs deux propriétaires, Breevast et Immobel ?

Trop longtemps laissée à l’abandon, la Cité administrative de l’Etat, située au coeur de la capitale, semble enfin redevenir la cible d’occupants potentiels sérieux. Et pourtant, qu’est-ce qui pourrait bien pousser la police fédérale et la Commission européenne (OIB) à vouloir investir ces lieux bientôt rénovés de fond en comble par leurs deux propriétaires, Breevast et Immobel ?

Du côté de l’agent CB Richard Ellis, qui a la lourde tâche de finaliser l’opération, on adopte le silence radio sur les tractations en cours. “Pour les occupants à la recherche de surfaces de bureaux de plus de 60.000 m², il n’y a guère d’autre endroit de ce cachet disponible dans les années à venir au centre de la capitale”, observe un agent immobilier concurrent.

Là n’est pas la seule explication plausible. En effet, le site est unique et stratégique pour nombre de raisons. Du côté de la police fédérale, après avoir plusieurs fois changé son appel d’offres, on affiche aujourd’hui officiellement le souhait de disposer de 70.000 m² de bureaux au centre-ville. Du côté de l’UE, aucune information ne filtre sur les motivations à se montrer intéressé par une surface aussi importante à cet endroit.

Alors, info solide ou intox des propriétaires pour faire pression sur la Régie des bâtiments, en charge de reloger la police fédérale d’ici 2014 ? Dans le pire des cas, celle-ci aurait toujours la possibilité, peu prisée en interne, de rester logée dans la tour Victoria Regina (ex-tour IBM), où elle a récemment prolongé son bail en attendant de trouver une nouvelle adresse qui réponde à ses souhaits.

“Si la police opte finalement pour une nouvelle prolongation de son bail actuel, le propriétaire, Luresa (Banco Santander), s’est dit prêt à faire une offre très alléchante pour les finances de l’Etat fédéral”, commente Antoine Brusselmans (Cushman & Wakefield), conseil en immobilier en charge du dossier. Reste à voir qui aura le dernier mot.

Trends-Tendances

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content