Un Menu Next Door… ça se prépare !

© Roger Job

Préparer un menu et le vendre à ses voisins comme le permet la start-up belge Menu Next Door est ouvert à n’importe qui. Mais l’espoir de gagner ” entre 100 et 350 euros ” comme le souligne la start-up elle-même, ne s’improvise pas totalement. Et cela prend du temps. Surtout quand on est un amateur… et pas un Bocuse du Web.

Avant de proposer son repas sur la plateforme, il faut déjà… avoir travaillé. En effet, les chefs qui encodent un menu doivent également soumettre des photos. Pour cela, il faut évidemment déjà avoir réalisé un “menu test” et l’avoir pris en photo. Pas toujours simple d’ailleurs de prendre des clichés d’assiettes et de rendre la nourriture attrayante. C’est pourtant essentiel. Menu Next Door propose des “guide pratiques” téléchargeables sur son site, notamment pour aider dans la prise de photos. Pour les 4 menus que j’ai réalisés pendant l’expérience UberizeME, il m’a chaque fois fallu plusieurs heures, les week-ends précédents, pour parvenir à finaliser l’étape visuelle du menu. Entre 4 et 6 heures en tout pour acheter les ingrédients, cuisiner (un plat et un dessert ou une entrée et un plat), correctement disposer les plats et les prendre en photos. Et ce avant même de démarrer la journée de préparation, le jour J.

Trouver les contenants

Pour permettre à mes voisins de repartir de chez moi avec les plats que je leur aurai préparés, j’ai forcément besoin du “packaging” adéquat. Certaines enseignes en sont spécialistes. On a souvent l’embarras du choix et l’on peine parfois à trancher : quelle quantité de soupe sera suffisante ? Et pour un hachi parmentier, quelle contenance prévoir ? Là encore, Menu Next Door dispose d’un guide explicatif, détaillant, par exemple les différents labels PET et autres. Mais qui ne conseille pas sur les quantités à mettre dans l’assiette.

Le packaging a un néanmoins un prix. Ainsi, il peut se révéler utile de bien penser le menu pour limiter les frais des barquettes. Dans le cadre de mon premier menu (un hachi Parmentier suivi d’un tiramisu), le packaging m’a coûté un peu moins de 0,40 centimes. Mais pour un autre menu, le coût des emballages a dépassé 1 euro car il a fallu différents petits raviers, pour une sauce et des accompagnements… Un euro qui a, forcément, un impact quand on vend un menu autour de 10 euros…

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Une fois en ligne, le menu peut être commandé. Mais encore faut-il se faire connaître ! Quelques guides “marketing” de la start-up aiguillent les quelques 500 chefs bruxellois qui s’essaient pour cela aussi. Menu Next Door exploite énormément Facebook pour son propre marketing comme celui de ses chefs. Créer un événement Facebook pour le jour du menu et inviter ses amis, partager via les réseaux sociaux sont une première étape clé. De mon côté j’ai réalisé des mailings à mes proches ainsi qu’aux voisins dont j’avais les adresses électroniques. Cela prend également du temps et cela nécessite souvent d’expliquer le concept aux personnes qui ne connaissent pas bien le principe, répondre aux questions… Le but consiste, bien sûr, à en parler un maximum autour de soi. La start-up, qui semble avoir trouvé un brin de financement, aide bien les chefs avec un outil de communication très attractif : des bons de 10€. Tous les amis que vous conviez et dont c’est la première commande bénéficient d’une réduction de 10 euros sur leur achat. Ce ne sont évidemment pas les chefs qui paient mais la start-up. Idéal pour attirer du monde sur son premier menu.

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