Scandale : Olympus poursuit une vingtaine de dirigeants

© Reuters

Une vingtaine de dirigeants, anciens et actuels, pas moins : Olympus, embourbé dans un vaste scandale financier, lance des poursuites judiciaires tous azimuts. Le géant japonais de l’image les accuse d’avoir maquillé les comptes.

Olympus, embourbé dans un vaste scandale financier, poursuit une vingtaine de dirigeants anciens et actuels, accusés d’avoir maquillé les comptes, indique lundi la presse japonaise. Les plaintes déposées dimanche nomment l’ex-président Tsuyoshi Kikukawa et son successeur Shuichi Takayama, selon le quotidien Yomiuri Shimbun, qui cite des sources proches du dossier.

Des informations de presse précédentes affirmaient que Takayama allait démissionner ce mois-ci, à la suite de résultats d’une enquête interne qui le désigne parmi les responsables de la fraude financière. Parmi les dirigeants visés par ces plaintes figurent également Hisashi Mori, bras droit de l’ancien PDG, et Hideo Yamada, l’ancien contrôleur de gestion, ajoute le quotidien économique Nikkei, sans citer de source.

Les dommages réclamés pourraient atteindre un total de 1 milliard de dollars US (790 millions d’euros), selon la presse.

Le comité d’experts mandaté pour éclaircir le camouflage des pertes avait qualifié de “cercle de béni-oui-oui” les membres du conseil d’administration, accusé de n’avoir rien vu des manipulations organisées par trois anciens responsables (Kikukawa, Mori et Yamada).

Des montages financiers complexes avaient permis la dissimulation, selon des aveux tardifs du groupe japonais de technologies de l’image, d’un passif de 134,8 milliards de yens (1,35 milliard d’euros au cours actuel) déploré à cause d’investissements financiers risqués lancés dans les années 1980.

Trends.be, avec Belga

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