Pourquoi les opérateurs n’ont plus peur de WhatsApp

Chez Belgacom, les SMS ont représenté 342 millions d’euros, un chiffre en hausse de 6,9 % en 2012 (derniers chiffres disponibles). Etonnante progression alors que les messageries instantanées commençaient déjà à séduire de plus en plus de monde.

Cette hausse s’explique par les nombreuses offres de SMS illimités dans des plans tarifaires. Pour Frédéric Debruyne, partner spécialisé en télécoms chez Bain, les opérateurs ne seraient plus forcément inquiets pour les précieux SMS. “En Belgique, à l’inverse d’autres pays dans le monde, les opérateurs ont rapidement restructuré leurs plans tarifaires pour y intégrer des forfaits de données et des SMS illimités. Donc la concurrence de ces messageries instantanées comme Viber et WhatsApp n’est plus aussi frontale. Le véritable défi des opérateurs consiste surtout à continuer de proposer des services à valeur ajoutée pour justifier l’abonnement, dont le prix baisse en raison de la concurrence.”

En outre, d’après Vincent Fosty, partner chez Deloitte, “le SMS reste le seul standard universel. Les messageries, par contre, fonctionnent si les utilisateurs possèdent tous les deux la même.” C’est sans doute la raison pour laquelle les différents services font la course à l’audience : tenter de devenir un standard, ou en tout cas la messagerie la plus populaire. Là-dessus, Facebook dispose d’une longueur d’avance avec 1,2 milliard d’utilisateurs…

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