Plusieurs PME wallonnes à la recherche de nouveaux partenaires en Afrique du Sud

© PG

L’incubateur wallon Wallonia Space Logistics (WSL) va emmener cette semaine certaines de ses PME en Afrique du Sud en vue d’initier des collaborations avec de nouveaux partenaires de la première puissance économique du continent africain.

Créé en 1999 à l’initiative de la Région wallonne, la structure Wallonia Space Logistics aide des sociétés haute-technologie, essentiellement actives dans les sciences de l’ingénieur, à se développer. Fin décembre 2009, l’incubateur a ouvert une nouvelle filiale dans la province du Luxembourg (WSL Lux) spécialisée dans les applications spatiales. WSL Lux sera également représentée en Afrique du Sud.

La mission menée en collaboration avec l’Agence wallonne à l’exportation (Awex), du 9 au 15 février, doit permettre à ces PME soutenues par WSL de rencontrer de nouveaux interlocuteurs à l’exportation.

Outre des partenaires potentiels retenus dans le milieu des entreprises, la mission comprendra également une visite à l’Innovation Hub, le plus important parc scientifique et technologique sud-africain. En outre, plusieurs start-up de WSL étant issues de l’Université de Liège (ULg), la délégation se rendra aussi à l’université du KZN située à l’est du pays et à celle de Tshwane (Pretoria).

Après de précédentes missions effectuées en Amérique du Nord, la destination retenue cette année par WSL semble s’imposer d’elle-même. Alors que le pays célèbrera jeudi le 20e anniversaire de la libération de Nelson Mandela, l’économie sud-africaine n’a cessé de se redresser depuis l’entrée en fonction de ce dernier en 1994.

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud, dont la croissance restait peu touchée par la crise, jusqu’en 2009, constitue avec la Chine, l’Inde, le Brésil et le Mexique, le G5 des pays émergents de l’économie mondiale.

“Les gouvernements qui se sont succédés depuis 1994 ont fait preuve d’une très grande prudence, en s’abstenant de tout populisme économique dans un effort de relance de la croissance à court terme. Les finances publiques se sont ainsi stabilisées, l’inflation a été réduite, des volumes de plus en plus importants de capitaux extérieurs ont été attirés et la croissance économique, après être restée à la traîne pendant quelque temps, s’est renforcée”, relève l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Malgré tout, le pays reste encore fragile socialement, une précarité qui s’explique directement par certaines données économiques avec un taux de chômage proche des 40 pc l’an dernier et avec 43 pc de la population qui vit avec moins de deux dollars par jour.

Conscient de ces difficultés, le président Jacob Zuma, élu en mai dernier, avait clamé, durant la campagne électorale, son intention de lutter contre la pauvreté. A l’été 2009, de violentes révoltes ont éclaté dans les townships pour dénoncer la corruption et l’inefficacité des pouvoirs publics locaux, des mouvements qui ont rappelé au chef d’Etat que tout restait encore à mettre en oeuvre.

Reste que sur la scène internationale, l’Afrique du Sud semble conserver les faveurs des instances sportives. Ainsi, après avoir accueilli la Coupe du Monde de rugby en 1995, la Coupe d’Afrique des Nations, en football, l’année suivante, et la coupe du monde de cricket en 2003, l’Afrique du Sud s’apprête à accueillir dès juin prochain l’un des plus grands événements sportifs planétaires, la Coupe du monde de football. Un choix de la FIFA qui constitue un reflet supplémentaire de l’ascension sud-africaine à l’échelle mondiale.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content