La belge Social Karma lève 1 million d’euros et vise l’international

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La “spin-off” de Social.Lab spécialisée dans l’analyse de données sur les réseaux sociaux lève 1 million d’euros auprès d’Internet Attitude.

Le succès de Social.Lab, l’agence spécialisée dans les réseaux sociaux fondée par Yves Baudechon, Gilles Bindels et Cédric Van Kan n’est plus à démontrer. D’ailleurs, la start-up s’est vendue à WPP/ Ogilvy en décembre 2013. Mais la vente ne concernait pas la jeune pousse Social Karma, une spin-off dédiée à l’analyse de données sur les réseaux sociaux. Cette entreprise née dans le giron de Social.Lab avait au départ développé un outil d’analyse des données publiques que l’on trouve par exemple sur Facebook.

Depuis lors, et pour se démarquer, Social Karma a élargi son offre de produits aux données privées (les infos sur les campagnes des annonceurs clients) et au ” profilage d’audience” via les réseaux sociaux au travers d’un outil novateur baptisé Profiler. Concrètement, il s’agit dans ce cas de remonter des infos sur les goûts et les habitudes des utilisateurs de Facebook pour, par exemple, connaître le profil et les goûts des passionnés d’une grande marque de smartphones ou de voitures. Via Facebook, on peut en effet connaître leur tranche d’âge, leurs goûts musicaux, leurs marques préférées, les habitudes technologiques, etc. Bref, une étude de marché 2.0.

Thierry Soubestre, CEO et actionnaire de Social Karma
Thierry Soubestre, CEO et actionnaire de Social Karma© DR

Jusqu’ici financée essentiellement par ses fondateurs, la start-up vient de lever 1 million d’euros auprès du fonds Internet Attitude d’Olivier de Wasseige (que l’on trouve entre autres derrière Freedelity ou Auctelia). Objectif ? “Continuer à peaufiner Profiler, répond Thierry Soubestre, CEO et actionnaire de Social Karma. Et surtout nous déployer partout en Europe et aux Etats-Unis.” Car le produit est mondial et semble répondre à une vraie demande des annonceurs à l’heure où de plus en plus de campagnes passent par les réseaux sociaux pour la mesure des performances. Grâce à cette levée de fonds, Social Karma a pu grimper à 15 personnes et commencera très vite à commercialiser son offre à l’étranger. Notamment pour convaincre les maisons mères des grands comptes qui détiennent le pouvoir et les budgets. Vu le track record de l’équipe derrière la start-up, voilà un projet à tenir à l’oeil.

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